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Plus de 150 jeunes se dépassent aux Jeux des cadets à Rouyn-Noranda

Deux joueurs se disputent la possession d'un disque d'ultimate frisbee dans un gymnase.

Les cadets ont pu se mesurer au jeu d'ultimate durant les Jeux des cadets 2024.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Plus de 150 cadets et cadettes de l’Abitibi-Témiscamingue étaient réunis cette fin de semaine à Rouyn-Noranda. Ces jeunes âgés de 12 à 18 ans ont pris part aux Jeux des cadets 2024, un événement annuel de retour pour la première fois depuis la pandémie.

Depuis plus de 20 ans, les Jeux des cadets permettent de renforcer le sentiment d’appartenance des jeunes envers leur corps de cadet ou de leur escadron par le biais d'activités sportives, culturelles et sociales en Abitibi-Témiscamingue.

On a trois objectifs. D’abord, favoriser les saines habitudes de vie. On fait bouger les jeunes, on les fait débarquer des écrans. Ensuite, c’est de générer des interactions entre les corps de cadets et les escadrons. Enfin, on veut favoriser l’esprit de corps, l’esprit sportif, précise le capitaine Loïc Bureau, officier d’entraînement pour les Jeux des cadets 2024.

L'objectif n'est pas nécessairement d'évaluer la capacité des jeunes à jouer à un jeu, mais plutôt à gérer la victoire, gérer la défaite, s'encourager. C'est vraiment le fondement principal des Jeux des cadets.

Une citation de Le capitaine Loïc Bureau

Les cadets ont pu se mesurer dans des épreuves d’escalade, de ballon chasseur et d’ultimate, mais aussi dans des jeux comme Une minute pour un défi et Défi extrême.

Un cadet tire sur une charge dans un appareil de musculation dans un gymnase.

Les cadets étaient confrontés à différentes épreuves physiques lors du Défi extrême.

Photo : Gracieuseté - Aiden Lafontaine

Défi extrême, c'est une sorte de série d'épreuves à la Survivor. On est dans cette vague-là. Donc, il y avait de l'escalade. Il y avait du tir de précision à la carabine laser, des puzzles, des épreuves de force, d’agilité et d’endurance. Une minute pour gagner s’inspire du jeu télévisé et permet aux jeunes disons moins sportifs d’aller chercher quelque chose d’intéressant, explique le capitaine Loïc Bureau, qui est aussi commandant de l’Escadron 636 Aigle de Rouyn-Noranda.

Fraterniser et socialiser

Les Jeux des cadets offrent aussi une rare occasion pour les membres des sept corps de cadets et escadrons de la région de fraterniser et socialiser. Les jeunes provenaient d’Amos, La Sarre, Malartic, Rouyn-Noranda, Senneterre et Val-d’Or. Et pour la plupart, en raison de la pause pandémie, il s’agissait d’une première participation.

C'est vraiment cool comme activité, parce que tu peux rencontrer de nouvelles personnes, rencontrer d’autres corps de cadets.. Tu peux vraiment beaucoup t'amuser, puis il y a plein d'activités qu’on peut faire, souligne Coralie Châteauvert, 12 ans, qui est membre du Corps des cadets de La Sarre.

Coralie Châteauvert et Jérémy Daguerre pose dans un gymnase.

Les cadets Coralie Châteauvert et Jérémy Daguerre ont adoré leur première participation aux Jeux des cadets.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Son activité préférée du week-end a été le Défi extrême.

Je suis contente, mais en même temps je suis triste que ce soit terminé, parce que j’aurais aimé que ça continue plus longtemps. Je me suis vraiment amusée, ajoute-t-elle.

Jérémy Daguerre, 13 ans, fait partie de l’Escadron 884 de Malartic. Il a particulièrement aimé le mur d’escalade parmi les activités. Parce que je suis un gars sportif et tous les défis vraiment extrêmes, ça m’intéresse, souligne-t-il.

Un cadet monte un mur d'escalade intérieur.

Les cadets ont été appelés à se surpasser tout au long du week-end.

Photo : Gracieuseté - Aiden Lafontaine

Tout comme Coralie Châteauvert, il a beaucoup apprécié son expérience.

C'est un endroit exceptionnel. C'est rare qu’on se regroupe, tous les escadrons de l’Abitibi, sauf pour le cérémonial. On peut rencontrer de nouvelles personnes, se revoir entre amis, et puis ça fait de belles activités, confie Jérémy Daguerre.

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