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Très forte participation au premier tournoi de pickleball à Rouyn-Noranda

Luc Bureau et Denyse Julien jouent au pickleball contre deux adversaires en double mixte dans un gymnase.

Le pickleball est accessible autant aux débutants qu'aux joueurs de plus haut calibre, comme Denyse Julien et Luc Bureau, qui disputent ici une partie dans la classe A.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Le Club de pickleball de Rouyn-Noranda a enregistré une très forte participation à son premier tournoi régional, disputé samedi au gymnase du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. L’organisation a même dû refuser des inscriptions, signe que cette discipline gagne en popularité dans la région.

En tout, 93 joueurs et joueuses d’Amos, de La Sarre, de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or ainsi que de New Liskeard, en Ontario, se sont affrontés en double féminin, en double masculin et en double mixte, un sommet. Les 66 équipes ont pu jouer en classe A, B ou C, selon leur niveau. Sept terrains ont été aménagés au gymnase et à la palestre du Cégep à Rouyn-Noranda.

On est très contents parce que c'est la première édition du tournoi de pickleball régional à Rouyn-Noranda. Nos amis de La Sarre et de Val-d'Or en ont déjà tenu, mais pour nous, c'est une première aujourd'hui. Et ça s’est rempli très rapidement.

Une citation de Lynn Massicotte, administratrice du Club de pickleball de Rouyn-Noranda

Le pickleball est un sport qui gagne rapidement en popularité au Québec et maintenant en Abitibi-Témiscamingue. Ce sport de raquette emprunte à la fois au badminton, au tennis et au ping-pong, mais avec cette particularité : il est très accessible.

Lynn Massicotte pose dans un gymnase alors que des personnes jouent au pickleball derrière elle.

Lynn Massicotte est très fière que le tournoi régional de Rouyn-Noranda ait attiré un nombre record de participants.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

On appelle ça aussi du tennis léger. Ça existe depuis longtemps aux États-Unis. On entend souvent dire que c'est un sport de retraités, mais c'est une question de temps avant qu'on rentre ça dans les écoles. On devrait plutôt dire que c'est un sport accessible : c'est une activité qui est accessible à tous, que tu peux pratiquer quand tu veux faire une activité modérée mais que tu peux aussi faire au niveau plus compétitif, affirme Lynn Massicotte.

Des échanges qui durent

C'est un avis que partage Michel Beaulieu, du Club de pickleball d’Abitibi-Ouest.

À peu près tout le monde qui est capable de tenir une raquette dans ses mains et qui est capable de se tenir debout peut jouer à ce sport-là en commençant à un niveau plus bas. Ce qui est le fun, c'est que quand tu joues avec des gens de ton niveau, ça fait des échanges qui peuvent durer longtemps, souligne-t-il.

Michel Beaulieu pose dans un gymnase où des filets pour jouer au pickleball ont été installés.

Selon Michel Beaulieu, le Club de pickleball d'Abitibi-Ouest compte une trentaine de membres.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

C’est son club qui organise le prochain tournoi régional, le samedi 15 juin prochain. Il espère attirer encore plus d’équipes en misant notamment sur des joueurs de l’extérieur de la région.

On va avoir des gens de Montréal et des environs parce qu’on a quelques bons contacts là-bas. Il y aura aussi des gens de l’Ontario et, bien entendu, nos gens de la région, ici. On espère être capables de battre le record de Rouyn-Noranda : ce serait le fun. Le tournoi va se jouer à l’aréna de La Sarre, avec six terrains pour jouer et deux terrains d'exercice, explique Michel Beaulieu.

Denyse Julien a attrapé la piqûre

Le pickleball attire aussi de plus en plus d’athlètes de haut niveau à l’étranger. C’est même le cas en Abitibi-Témiscamingue. Denyse Julien, qui a participé trois fois aux Jeux olympiques en badminton, s’illustre aussi dans cette nouvelle discipline. Elle a attrapé la piqûre au cours des dernières années.

Denyse Julien pose dans un gymnase en souriant en tenant une raquette de pickleball à sa main.

Denyse Julien troque parfois sa raquette de badminton afin de s'adonner au pickleball non seulement pour s'amuser mais aussi pour gagner.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

C’est sûr que quand il y a des compétitions, je joue en mixte avec Luc Bureau, un copain de longue date, puis en double avec Amy [Barker], alors on a du plaisir. Pour moi, c'est ça en premier : c'est d'avoir du plaisir, surtout rendu à mon âge. Mais c'est sûr que la compétitrice en moi est toujours là, assure-t-elle en riant.

Denyse Julien y voit un bon compromis entre le tennis, le premier sport qu'elle a pratiqué en compétition, et le badminton, qui l’a menée sur la scène internationale.

Manque de plateaux adéquats à Rouyn-Noranda

À l’instar de bien d’autres organisations sportives à Rouyn-Noranda, les membres du Club de pickleball rêvent de plateaux mieux adaptés à la pratique de leur sport. Le Club tient ses activités au gymnase Denyse-Julien et celui-ci ne répond pas à ses besoins. Le plancher et les lignes au sol rendent difficile la pratique du pickleball.

Je ne vous cacherai pas qu’on aimerait ça, avoir des plateaux sportifs adéquats pour la pratique du pickleball. Comme a dit un de vos interlocuteurs sur vos ondes la semaine dernière, on veut rêver grand, alors on rêve de plateaux sportifs appropriés. Mais en attendant, on peut jouer à Noranda. On a un club qui est très actif et dynamique, souligne Lynn Massicotte.

De plus, le gymnase Denyse-Julien n’offre que de l’espace pour quatre terrains de pickleball. Une pétition circule aussi pour demander des terrains extérieurs.

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