Avez-vous changé durant la pandémie?
Depuis le début de la pandémie, certaines personnes ont moins envie d’activités sportives de groupe, de sorties culturelles ou de soupers chez des proches. Elles se sentent plus casanières et malhabiles en société. D’autres ont découvert des aspects positifs à la pandémie. Qu’en est-il des jeunes adultes, dont le quotidien a été particulièrement touché?
Un texte de Carmen Bourque
La journaliste Émilie Côté a fait paraître un article à ce sujet dans La Presse.
Ça partait d’un sentiment un peu personnel. Je me sentais un peu déphasée. Je revenais d’un souper d’amis et je me disais : “Coudonc, il me semble que je n’ai pas été pertinente.” D’arriver dans des situations où habituellement je suis confiante, et là […] je me sentais un peu diminuée. Puis finalement, je me suis rendu compte en parlant avec mon entourage qu’on était plusieurs [à se sentir ainsi].
Des traits de personnalité qui changent
Émilie Côté mentionne une étude de la revue Plos One dont le New York Times a parlé. On y souligne des changements quant aux traits de personnalité des jeunes adultes, soit une plus grande introversion, moins de confiance en soi et une moins bonne organisation qu’avant la pandémie.
Les traits de personnalités, habituellement, c’est assez stable dans le temps. C’est ce qui surprend les chercheurs.
Enfin, le télétravail!
La pandémie a toutefois généré des avancées. Le journaliste Kéven Breton fait remarquer que la diffusion de spectacles en ligne a permis d’offrir une vie culturelle aux personnes qui ont du mal à se déplacer en raison de handicaps. La pandémie a également normalisé le télétravail.
Je pense qu’il y a beaucoup d’employeurs déjà qui doivent des excuses à beaucoup de personnes handicapées à qui ils ont dit : “Non, le télétravail, c’est impossible” […] et puis là, du jour au lendemain, en claquant des doigts, le télétravail s’organise, et ces personnes-là, à qui on a refusé un emploi longtemps, pourraient maintenant en occuper un. Donc, déjà ça.
Une réflexion sur les habitudes de vie
Louise DesChâtelets a profité de la pandémie pour intégrer le compostage à sa routine. Elle a amorcé une réflexion sur le gaspillage alimentaire, la planification des repas et ses choix alimentaires. Surtout, elle a changé son attitude quand elle reçoit des convives.
Maintenant, quand je reçois, c’est un moment d’exception. Je ne veux plus le stress des réceptions entre amis. Je veux conserver cette espèce de calme qu’on avait, mon mari et moi, pendant cette période-là […] Maintenant, je suis capable de recevoir des gens même le dimanche midi, puis prendre le temps de l’après-midi pour se dire comment on est, juste comment on est, et ne plus être dans la compétition.
Ce texte a été écrit à partir d’une chronique à l’émission On va se le dire.
Regardez la chronique :
On va se le dire, de retour en ondes le 9 janvier à 16 h.