Monic Néron et Marina Orsini nous font encore pleurer
« Le samedi soir, les gens attendent Deuxième chance. Ça m’attriste qu’on vive la situation de crise actuelle, mais si notre émission peut apporter un baume, et voir ce qui nous rassemble, ça me fait chaud au cœur. » – Manuelle Légaré, productrice au contenu
Vivement le retour d'une des émissions les plus émouvantes de la télé québécoise. Pour commencer cette saison, Marina Orsini et Monic Néron mettent à l’honneur les infirmières.
Marina Orsini raconte une histoire qui l'a beaucoup émue à On va se le dire
Deuxième chance, samedi 20 h sur ICI Télé
Geneviève et Valérie ont vécu des expériences difficiles similaires en milieu hospitalier. Plusieurs années après leurs expériences respectives, le souvenir des infirmières qui ont croisé leur route est toujours bien ancré en elles. Chacune a fait les démarches dans l'espoir de rencontrer à nouveau ces femmes qui ont changé leur vie. Vous allez pleurer!
Le premier épisode est dans l’air du temps. On essaie de flairer ce qui va se passer, mais avant tout, on le fait pour les gens, avec toute notre énergie et notre cœur. On ne pensait pas à ce qui allait se passer dans quelques mois. Avec la situation sanitaire et le confinement, la télévision est restée un point d’ancrage, ça rassemble les gens.
Des moments marquants et d’actualité
Après cinq saisons, le lien de confiance est établi entre les animatrices et les gens qui proposent leurs histoires. Et ça permet parfois d’aller vers des sujets plus difficiles; un travail qui doit toujours être fait avec délicatesse.
Les gens qui viennent vers nous sont investis et courageux. Cette fois-ci, on a réussi à aborder des sujets difficiles comme la violence conjugale et les agressions sexuelles. On est face à des traumatismes, et on réussit à mener les histoires à bon port avec de l’écoute, du doigté et de l’expertise.
L’équipe désirait présenter une histoire influencée par la pandémie. Celle-ci est toute spéciale : Julie souhaitait voir la voisine de chambre qu’elle avait à l’hôpital et qui l’a soutenue au tout début de la pandémie.
L’équipe a dû travailler très rapidement dans ce cas-ci, car l'impératif de temps était crucial. Julie voulait voir cette femme, son ange gardien, avant de perdre complètement la vue.
Une cinquième saison sous les contraintes de la pandémie
C’est la deuxième saison où l’émission est créée avec des contraintes sanitaires. Rapidement, l’équipe s’est dit que c’était trop risqué d’aller vers des histoires internationales. Il y avait trop d'incertitudes, et l’équipe était bien adaptée aux tournages québécois.
On a misé sur des histoires locales qui mettent la bonté humaine en valeur. L'international n’est pas un gage de succès, et ce dont on a le plus besoin, c’est peut-être de voir les belles rencontres chez nous.
Cette cinquième saison aura un nombre réduit d’épisodes en raison de la COVID-19, mais les histoires restent tout aussi intéressantes!