Voici nos Révélations Radio-Canada! Depuis 2008, près de 80 artistes, sélectionnés par un jury de spécialistes de l'industrie musicale, ont porté ce précieux titre. Ce programme, qui nous est cher, met en lumière la relève sous toutes ses formes et la pluralité des genres musicaux. Les Révélations reçoivent un appui personnalisé en plus d'un rayonnement sur les diverses plateformes de Radio-Canada. Nous sommes fiers de vous les présenter!
Un son ancré dans le rap nostalgique aux sonorités raï
La rappeuse Parazar fait ses premiers pas sur la scène musicale en participant aux auditions de l’émission La fin des faibles et en publiant ses premières vidéos sur YouTube. En 2021, elle présente un premier microalbum, intitulé C’est live, qui révèle une artiste débordant de confiance et d’ambition. L’album propose une bonne variété d'ambiances. Le son est ancré dans le rap nostalgique, mais offre aussi des sonorités raï qui évoquent les origines algériennes de l’artiste. Malgré son jeune âge, Parazar démontre beaucoup de maturité dans ses textes, et grâce à son débit agile et à sa plume aiguisée, elle s’impose déjà comme une MC à surveiller et une fière représentante du Québec et de la communauté maghrébine. Non seulement elle est talentueuse en musique, mais elle l’est tout autant en humour. En effet, Parazar est aussi une créatrice de contenu humoristique sur les réseaux sociaux et collabore avec Radio-Canada, notamment pour la plateforme culinaire Mordu.
Parazar en 60 secondes :
Voilà pour le résumé biographique. Faites plus ample connaissance avec la Révélation Radio-Canada en consultant le questionnaire ci-dessous.
Questions pour les Révélations
Décris ta musique en moins de 12 mots.
Rap d’inspiration old school avec des sonorités de raï algérien.
À quel âge as-tu commencé à faire de la musique?
À 22 ans. Plus jeune, au primaire, j’ai joué de la trompette pendant deux ans, mais je n’ai pas rejoué de musique jusqu’à mes 22 ans.
Viens-tu d’une famille de musiciens et musiciennes?
Mon père a fait de la musique (raï algérien) à une époque; il jouait de la trompette, de l’accordéon et de toutes sortes d’instruments de musique. Il chantait, aussi.
Quand as-tu su que tu voulais faire de la musique? As-tu eu un déclic?
Oui, j’ai justement eu un déclic. Au départ, je voulais me lancer en humour. J’étais en studio pour enregistrer une chanson dans le but d’accompagner mon projet humoristique. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la musique était la voie à suivre. D’ailleurs, c’est aussi pour cela que je m’appelle Parazar!
Raconte-nous ton premier concert rémunéré en tant qu’artiste.
C’était mon premier concert rémunéré, mais aussi mon premier concert tout court! En septembre 2022, j’ai participé au festival Distrix. C’était vraiment bien de partager ce moment avec le public. Je vais m’en souvenir toute ma vie! Merci à Dramatik de m’avoir invité et de m'avoir fait vivre ce moment.
Parle-nous de ta ville, ton village ou de ton quartier. Est-ce un lieu qui inspire ta musique?
Montréal est ma ville natale La diversité culturelle qu’il y a ici m’inspire beaucoup. J’ai grandi à Montréal-Nord, plus précisément, et j’ai toujours dit que mes origines algériennes et ma vie à Montréal sont complémentaires par rapport à la personne que je suis aujourd’hui.
Tu peux faire trois vœux pour l’année à venir. Quels sont-ils?
La réussite, être entouré des bonnes personnes et exporter ma musique hors du pays.
Quel est le premier album que tu as acheté?
L’album Dima, de Zaho. Je l’écoute encore aujourd’hui.
Quelle chanson ou quelle œuvre peux-tu écouter en boucle sans te lasser?
Maandi zhar, de Raina Raï.
Nomme-moi une chanson que tu adores écouter et qui nous surprendrait? <
Hier encore, de Charles Aznavour.
Si tu pouvais prendre un verre avec une personnalité de la musique, morte ou vivante, qui choisirais-tu?
J’aurais bien aimé prendre un café avec Cheb Hasni. Que son âme repose en paix.