Janvier 2001

6 janvier - 13 janvier - 20 janvier - 27 janvier

6 janvier 2001

PREMIÈRE HEURE : 12 h 13

Par crainte d'une récession,
la Fed baisse ses taux directeurs

Portrait d'entreprise : Clic inc.

Les « petits poissons des chenaux »
mordent bien cette année


DEUXIÈME HEURE : 13 h 05

Les hauts et les bas de la vie à Silicon Valley

Grosse transaction dans l'industrie des spiritueux

Les jeux universitaires du commerce

Le revenu minimum garanti : un débat complexe


PREMIÈRE HEURE : 12 h 13

Par crainte d'une récession

LA FED BAISSE SES TAUX DIRECTEURS
Reportage de
Daniel Bordeleau


La Réserve fédérale américaine a pris le milieu financier par surprise cette semaine en annonçant une baisse décisive de ses taux d'intérêts. Son taux d'escompte passe ainsi de 6 % à 5,5 %.
Cette mesure vise à insuffler un nouveau dynamisme à l'économie américaine pour empêcher à tout prix qu'une récession se pointe le nez.


C'est que des signes de plus en plus nombreux s'additionnent en laissant poindre comme résultat un ralentissement marqué de l'économie américaine. Cette détérioration rapide ne pourra être freinée à court terme par la Fed, puisque les résultats de cette baisse des taux pourraient prendre de six à neuf mois avant d'avoir un impact sur l'économie réelle.


D'ici là, le geste de la banque centrale dirigée par Alan Greenspan réaffirme sa foi dans une croissance économique propulsée par l'augmentation de la productivité. C'est en tout cas ce qu'affirme l'économiste que Daniel Bordeleau a interrogée, Kathleen Stephenson, directrice de la recherche au Crédit Suisse First Boston de New York.

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PORTRAIT D'ENTREPRISE

CLIC INC.
Reportage de Denise Faille

Agriculture et agroalimentaire Canada a décerné le prix Méritas 2000 à l'entreprise Clic inc. de Laval. Cette entreprise, spécialisée dans la transformation de produits « ethniques », exporte sur presque tous les continents. Son fondateur et président actuel est d'origine libanaise. Assaad Abdelnour se décrit comme un « Québécois pure laine tricoté ailleurs ».

M. Abdelnour estime avoir déniché son créneau en remarquant les besoins culinaires des immigrants puis le développement chez les autres Québécois d'un intérêt pour la nourriture exotique. Denise Faille l'a rencontré dans son usine pleine à craquer de ses centaines de produits alléchants.

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AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


Prix Méritas 2000
Communiqué de presse du ministère


LES «P'TITS POISSONS DES CHENAUX» MORDENT BIEN CETTE ANNÉE
Reportage de Jean Racine

À Sainte-Anne-de-la-Pérade, entre Trois-Rivières et Québec, l'hiver est synonyme d'une activité bien spéciale, qu'on dit unique au monde. Pêcheurs de tous âges se réunissent en famille ou entre amis dans de petites cabanes de bois sur la rivière pour intercepter avec leur ligne sous la glace quelques-uns des milliers de poulamons qui remontent pour frayer.


Cette activité économique, bien qu'insuffisante pour faire vivre le village de 2200 habitants, représente néanmoins un complément fort apprécié par ceux-ci. Jean Racine est allé voir sur place les diverses facettes de cette petite industrie.

 

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INVITÉS

Guy-Paul Brouillette, président de l'Association des pourvoyeurs de pêche au poulamon de Sainte-Anne-de-la-Pérade

Jean-Paul Hivon, pourvoyeur de 79 ans

Des pêcheurs de poulamon à Sainte-Anne-de-la-Pérade

Yves Lacoursière, président de l'Association de développement industriel et commercial de Sainte-Anne-de-la-Pérade

Aline Dolbec, propriétaire de la poissonnerie Val-Mer de Sainte-Anne-de-la-Pérade


DEUXIÈME HEURE : 13 h 05

LES HAUTS ET LES BAS DE LA VIE
À SILICON VALLEY

Reportage de Julien Bilodeau

Le symbole le plus puissant de la nouvelle économie, c'est Silicon Valley, en Californie. En cette région où s'implantent quantité d'entreprises de haute technologie, les spécialistes sont toujours à la fine pointe des innovations et des découvertes. Un vrai Klondike qui a convaincu plusieurs d'essayer d'y faire leur place au soleil.

Même si la région croule sous l'argent, celui-ci provient presque toujours des gains réalisés à la bourse. Ce sont de jeunes entreprises hautement évaluées pour leurs promesses ou leurs succès qui ont permis à plusieurs de leurs employés, payés en partie en actions, de ramasser une jolie fortune. Dénicher la bonne start-up qui rendra millionnaire : voilà le défi.

Mais la Silicon Valley, c'est aussi le travail acharné au détriment des autres aspects de la vie, le stress et l'angoisse omniprésents, le coût prohibitif du logement de même que les éternels embouteillages qui engorgent le centre de cette région qui a grossi si vite. Bref, le rêve doré n'est pas pour tous. Julien Bilodeau en a parlé avec Sylvain Huard, ingénieur en chef chez Dynarc à Sunny Vale, un jeune Québécois établi dans la Silicon Valley depuis un bon moment et qui attend toujours la bonne étoile qui lui sourira.


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AUTRES HYPERLIENS PERTINENTS


Sites fournissant des nouvelles de la région (en anglais) :

Silicon Valley News

Joint Venture : Silicon Valley Network

The Silicon Valley Gateway


GROSSE TRANSACTION DANS
L'INDUSTRIE DES SPIRITUEUX

Reportage de
Daniel Bordeleau

Au coût de 8,15 milliards $ US, un consortium franco-britannique formé de Pernod Ricard et Diageo met la main sur la « carte des vins » de Seagram récemment achetée par Vivendi Universal. Jamais l'industrie des spiritueux n'aurait connu une transaction aussi importante.

 

Les deux entreprises acquéreuses se partageront les produits renommés de l'ancien géant canadien Seagram, consolidant leur excellente position au niveau mondial. Pernod Ricard pourrait profiter de l'occasion pour opérer une importante restructuration de ses activités, délaissant ses produits non alcoolisés. Daniel Bordeleau en discute avec Guillaume D'Angerville, directeur du management chez J.P. Morgan à Paris.

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AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


Des informations en français sur la transaction
Site de
Pernod Ricard



LES JEUX UNIVERSITAIRES DU COMMERCE
Reportage de Julien Bilodeau

Les étudiants en administration ne font pas que trimer dur : ils s'amusent aussi ! Notamment par cette fraternelle compétition que représentent les Jeux du commerce. Cette année, c'est l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal qui accueille quelque 1000 participants de 12 universités. L'événement, qui en est à sa 13e édition, donne lieu à toutes sortes d'activités académiques, sportives et sociales.


Une belle expérience, autant pour les jeunes qui l'organisent que pour ceux qui la vivent. Une occasion privilégiée aussi pour établir des contacts avec le milieu des affaires.

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INVITÉS

Pascal Bélanger, président des Jeux du commerce ESG UQAM 2001

Rachèle Papirakis, étudiante en administration à l'Université du Québec à Trois-Rivières

Julie Girard, étudiante en administration à l'Université du Québec à Montréal

Annick Cormier, Johanne Comeau et Mathieu Boucher, étudiants en administration à l'Université de Moncton

Manon Arcand, chargée de cours en marketing à l'Université du Québec à Montréal

David Longchamp, capitaine de l'équipe de l'Université du Québec à Rimouski

Anne-Marie Dupont, Manon Chartier et Michel Babin, étudiants en administration à l'Université du Québec à Rimouski

France Ruest, directrice du département d'administration à l'Université du Québec à Rimouski


AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


Communiqué de presse de l'UQAM


LE REVENU MINIMUM GARANTI :
UN DÉBAT COMPLEXE

Reportage de Jean Racine

Le revenu minimum garanti est une idée ancienne qu'on évoquait déjà au moment de l'indépendance américaine. Cette « mesure sociale ultime », comme on pourrait la qualifier, consiste en un versement d'argent de l'État à chaque citoyen ou résidant, inconditionnellement. Millionnaires comme démunis y auraient accès, qu'ils veulent occuper une place sur le marché du travail ou s'en retirer, par exemple en oeuvrant dans leur communauté.

Cette mesure, très controversée, n'est actuellement appliquée dans aucun pays. Comment savoir alors quelle réaction sociale elle engendrerait ? François Aubry, chercheur en économie sociale à l'Université du Québec à Montréal, explique à Jean Racine pourquoi la question est plus complexe qu'elle en a l'air.

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AUTRES HYPERLIENS PERTINENTS


Allocation universelle : fondements et enjeux
Site de la Confédération des syndicats nationaux

Revenu minimum garanti : une bibliographie

 

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13 janvier 2001

PREMIÈRE HEURE : 12 h 13

Bilan des réalisations économiques
du gouvernement Bouchard

L'impact au Canada du ralentissement
de l'économie américaine

Échec de la déréglementation
de l'électricité en Californie


DEUXIÈME HEURE : 13 h 05

Nortel abolit 4000 autres emplois,
dont 1000 au Canada

Jacques Bougie quitte Alcan

Le livre électronique fait-il peur
au monde de l'édition ?

Les cégeps agrandissent leur horizon international

Le gouvernement canadien aidera Bombardier

Étude étonnante sur les accidents de la route


PREMIÈRE HEURE : 12 h 13

BILAN DES RÉALISATIONS ÉCONOMIQUES
DU GOUVERNEMENT BOUCHARD

Reportage de Jean Racine

Le premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, a annoncé qu'il abandonnera son poste dès que le Parti québécois lui aura trouvé un successeur. Présent sur la scène politique depuis une dizaine d'années, il a été pendant cinq ans, au coeur d'une conjoncture économique déterminante, à la tête du gouvernement du Québec.


Le milieu des affaires se dit généralement satisfait des actions entreprises par le Parti québécois depuis 1996. L'assainissement des finances publiques, « déficit zéro » en tête, a contenté le patronat. Pour sa part, le monde syndical salue notamment la politique familiale et la Loi sur l'équité salariale adoptées par le gouvernement de Lucien Bouchard, tout en déplorant que l'objectif de l'équilibre budgétaire se soit en trop grande partie réalisé par des compressions dans divers programmes sociaux.
C'est en tout cas le point de vue qu'ont exprimé nos représentants de ces milieux interrogés pour l'occasion.

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INVITÉS

Claudette Carbonneau, vice-présidente de la CSN

Gilles Taillon, président du Conseil du patronat du Québec


AUTRE HYPERLIEN PERTINENT

Gouvernement du Québec


L'IMPACT AU CANADA DU RALENTISSEMENT
DE L'ÉCONOMIE AMÉRICAINE
Reportage de Denise Faille

Si, comme de nombreux spécialistes l'avancent, l'économie américaine verra sa croissance ralentir en 2001, doit-on s'attendre à des conséquences importantes de notre côté de la frontière ? Fortement dépendant de ses exportations, le Canada a en effet la réputation « d'éternuer » lorsque les États-Unis « attrapent un rhume ».


La petite enquête que Denise Faille a effectué auprès de diverses entreprises canadiennes laisse entrevoir que les entrepreneurs d'ici ne sont pas très inquiets et qu'ils envisagent plutôt une autre année de croissance intéressante.

 

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INVITÉS

Nancy Knowlton, présidente-directrice générale de Smart Technologies

Sylvain Gauthier, directeur de Montupet pour l'Amérique du Nord (Rivière Beaudet)

Roland Dufour, directeur du marketing au Groupe Savoie à Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick

Gilles Soucy, économiste en chef au Mouvement Desjardins


ÉCHEC DE LA DÉRÉGLEMENTATION DE
L'ÉLECTRICITÉ EN CALIFORNIE

Reportage de Julien Bilodeau

Le réseau californien d'électricité frôle la catastrophe depuis l'été dernier. Aux yeux des analystes, il s'agit d'une conséquence de la déréglementation de l'industrie, qui a forcé les distributeurs à se départir de leurs centrales et à acheter l'énergie sur un marché libéralisé.

 

Le gouverneur de la Californie, Gray Davis, estime que la seule solution réside dans la négociation de contrats d'approvisionnement à long terme. Mais dans l'immédiat, les deux principales compagnies d'électricité, la Southern California Edison et la Pacific Gas and Electric Compagny sont au bord de la faillite, incapables à cause de la loi de refiler aux consommateurs la hausse fulgurante des coûts de l'énergie qu'elles achètent. La législature de l'État, qui s'est réunie en session d'urgence, envisage la construction de nouvelles centrales et, à plus court terme, un programme d'économie d'énergie. Elle a dû intervenir pour acheter de l'électricité aux États avoisinants afin d'empêcher que la situation ne devienne vraiment critique.

Au royaume de la libéralisation des marchés, que peut nous apprendre cette déréglementation ratée ?

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INVITÉS

Philip Marston, avocat, cofondateur de Center for the Advancement of Energy Markets (CAEM) à Washington, et ex-conseiller auprès du président de la Federal Energy Regulatory Commission (FERC)

Philippe Dunsky, directeur du Centre Hélios à Montréal

Joseph Doucet, professeur en économie de la réglementation à la faculté d'administration de l'Université de l'Alberta


AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


National Association of Regulatory Utility Commissioners
Organisation engagée dans des efforts de réglementation de services publics aux États-Unis.


DEUXIÈME HEURE : 13 h 05

NORTEL ABOLIT 4000 AUTRES EMPLOIS,
DONT 1000 AU CANADA

Reportage de Daniel Bordeleau

Nortel Networks, le géant canadien de la haute technologie, procède à 4000 nouvelles mises à pied, dont 1000 au Canada, portant à 5000 le nombre d'employés récemment remerciés. Nortel emploie quelque 20 000 personnes au Canada.



Pour l'entreprise, la réduction de l'effectif s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant à se concentrer sur les produits qui offrent un fort potentiel de croissance, notamment la fibre optique. Selon un porte-parole de Nortel, ces mises à pied étaient prévues et ne sont pas un signe de panique. Mais s'agit-il néanmoins d'un signe de ralentissement de la croissance des activités de l'entreprise ? C'est l'une des questions que
Daniel Bordeleau a posées à Denis Durand, associé principal chez Jarislowsky-Fraser.

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JACQUES BOUGIE QUITTE ALCAN
Reportage de
Daniel Bordeleau

Après Lucien Bouchard, une autre démission a surpris cette semaine : celle de Jacques Bougie, le président et chef de la direction d'Alcan, numéro deux mondial de l'aluminium derrière Alcoa. Après 20 années passées au service de la compagnie, Jacques Bougie explique qu'il souhaite consacrer davantage de temps à sa famille.

Des analystes ont fait remarquer que M. Bougie avait déjà fait connaître ses intentions de ne pas s'éterniser comme président et chef de la direction d'Alcan. Lors du projet de fusion Pechiney-AluSuisse-Alcan, qui ne s'est pas concrétisé, M. Bougie avait clairement indiqué qu'il quitterait ses fonctions après deux ans. Un aspect surprenant de l'affaire, c'est que la démission de M. Bougie entre en vigueur immédiatement, sans l'habituelle période de transition. Le conseil d'administration d'Alcan, qui se donne six mois pour se trouver un nouveau président, a choisi pour assurer l'intérim l'administrateur William R.C. Blundell.

Daniel Bordeleau nous propose entre autres d'entendre des extraits d'un appel conférence organisé pour les journalistes afin annoncer la décision de Jacques Bougie.

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AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


Démission de Jacques Bougie
Communiqué de presse de la compagnie



LE LIVRE ÉLECTRONIQUE FAIT-IL PEUR
AU MONDE DE L'ÉDITION ?
Reportage de Denise Faille

Depuis que les outils technologiques envahissent le marché, des prophètes de malheur ne cessent d'annoncer la mort du livre à plus ou moins long terme. Barnes and Noble alimentera certainement ces prédictions avec sa nouvelle idée.

Le libraire américain a annoncé la création d'une division électronique qui prétend permettre aux auteurs de publier leurs ouvrages en leur redonnant un plus fort pourcentage de profit. Comment ? Le contenu original ou adapté sera en fait transféré aux utilisateurs par le biais d'Internet sur un petit « livre électronique » portatif. Celui-ci, vendu en ligne ou en magasin, consiste en fait en un mini-ordinateur permettant d'emmagasiner du texte numérique.

Denise Faille a profité de cette annonce pour demander à des intervenants du milieu littéraire si les nouvelles technologies représentent à leurs yeux une menace pour leur marché.

 

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INVITÉS

Robert Davies, éditeur

Denis Vaugeois, président de l'Association nationale des éditeurs de livres

Dany Laferrière, auteur

AUTRE HYPERLIEN PERTINENT

Stephen King
Site du célèbre auteur qui utilise les possibilités d'Internet à son avantage. Le site permet de télécharger des chapitres du roman en ligne de Stephen King, The Plant.


LES CÉGEPS AGRANDISSENT
LEUR HORIZON INTERNATIONAL

Reportage de
Julien Bilodeau

Au printemps dernier, des délégations de sept cégeps (collèges d'enseignement général et professionnel) accompagnaient la mission menée par le premier ministre Lucien Bouchard au Chili et en Argentine. Les partenaires latino-américains se sont montrés particulièrement intéressés par la formation technique offerte par les cégeps dans le secteur manufacturier, mais ils recherchent aussi le savoir-faire québécois en écotourisme, en techniques policières, en entrepreneuriat et en enseignement des langues secondes.

Le réseau de cégeps publics du Québec s'est même doté d'une instance, Cégep international, pour favoriser les actions des cégeps à l'échelle internationale. Échanges, stages, accueils d'étudiants étrangers, exportation de leur expertise... les cégeps québécois n'ont pas peur des défis !

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INVITÉS

Témoignages de professeurs de cégeps

Évelyne Foy, directrice générale de Cégep International

Marcel Bacon, responsable des projets internationaux au Cégep de Limoilou à Québec

Jean-Denis Leclerc, directeur des études au Cégep de Trois-Rivières


AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


Fédération des cégeps


LE GOUVERNEMENT CANADIEN
AIDERA BOMBARDIER

Reportage de Jean Racine

Le gouvernement fédéral a confirmé qu'il accordera d'importantes garanties de prêt à la société Bombardier pour lui permettre de vendre 75 jets régionaux à la compagnie américaine Air Wisconsin. Ces garanties atteindraient 1,7 milliard de dollars. Bombardier soutient que sans cette aide, c'est l'avionneur brésilien Embraer, son concurrent, qui pourrait obtenir le contrat.

Le gouvernement brésilien, qui continue de subventionner la vente de ses avions même si ces subventions ont été jugées illégales par l'Organisation mondiale du commerce, menace le Canada de représailles. L'OMC a justement permis au Canada d'imposer des sanctions commerciales contre le Brésil pour protester contre les subventions aux exportations d'Embraer. Cette garantie de prêt d'Ottawa s'ajoute à celle de Québec qui serait de plus de 200 millions. Les gouvernements se portent donc garants pour presque deux milliards de dollars. Ce montant représente plus de 80 % de l'argent qu'Air Wisconsin pourrait débourser pour acheter les 75 appareils de Bombardier.

Pour parler des implications de cette décision du gouvernement, Jean Racine a rejoint Gordon Ritchie, consultant en commerce international chez Hill & Knowlton à Ottawa.

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AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


Subventions canadiennes à Bombardier
Communiqué de presse d'Industrie Canada


ÉTUDE ÉTONNANTE SUR
LES ACCIDENTS DE LA ROUTE

Reportage de
Daniel Bordeleau

Saviez-vous que le nombre d'accidents mortels de la route est en baisse comparativement à celui qu'on notait il y a trente ans ? Les victimes qu'on déplore chaque année sont néanmoins toujours trop nombreuses. Des chercheurs se penchent donc sur le sujet pour comprendre en profondeur les causes des accidents de la route et leurs impacts économiques. Les auteurs d'une recherche menée dans six pays intitulée Structural Road Accident Models : The International Drag Family, ont obtenu des résultats étonnants.

 

Par exemple, selon leurs conclusions, une hausse du prix du carburant, une augmentation de la congestion des routes et même une consommation d'alcool générale faible (plutôt que nulle) conduiraient à une diminution du taux d'accidents mortels.

 

Pour en savoir plus, Daniel Bordeleau a demandé des explications à Marc Gaudry, coauteur de l'étude et professeur au Centre de recherche sur les transports de l'Université de Montréal.

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AUTRES HYPERLIENS PERTINENTS


Elsevier Science
Des Informations sur l'ouvrage

Éduc'alcool
Des informations sur l'alcool et la conduite automobile

Société de l'assurance automobile du Québec



 

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20 janvier 2001

PREMIÈRE HEURE : 12 h 13

Analyse économique des propositions
de la commission Clair

Mesures financières pour attirer
les professeurs d'université

Lernout & Hauspie : spectaculaire dégringolade


DEUXIÈME HEURE : 13 h 05

Le Canadien vendu à des intérêts américains ?

L'industrie du meuble canadien se porte très bien

Le centre d'arbitrage commercial national
et international du Québec

El Savador : une petite économie tremble

Les professionnels bientôt regroupés en sociétés
par actions ?


PREMIÈRE HEURE : 12 h 13

ANALYSE ÉCONOMIQUE DES
PROPOSITIONS DE LA COMMISSION CLAIR

Reportage de Pauline Vanasse

La Commission Clair sur le financement et l'organisation du système de santé québécois a déposé son rapport cette semaine. La commission propose au gouvernement d'innover sur plusieurs fronts pour faire face aux défis majeurs auxquels sera bientôt confrontée la société québécoise.


Dans 30 ans, un Québécois sur quatre aura plus de 65 ans.
Qui devra assumer les coûts élevés de santé et d'assistance qui seront alors requis ? Doit-on y penser dès maintenant ?


Selon le président de la Commission, Michel Clair, il faut un régime d'assurance contre la perte d'autonomie auquel contribueraient tous les travailleurs québécois : « C'est plus sage d'envisager de créer un tel régime, de le capitaliser pour pas faire reposer sur les seules épaules de nos enfants le poids de notre génération», a-t-il mentionné.

Michel Clair ajoute que l'accessibilité aux soins de santé demeure la priorité. La Commission propose donc la création de groupes de médecins de familles en cabinets privés et en CLSC, des médecins qui seraient disponibles en tout temps. Pour diminuer le temps d'attente, la Commission ouvre la porte à la sous-traitance avec des cabinets privés de médecins spécialisés qui devront obligatoirement être affiliés à des centres hospitaliers qui contrôleraient leurs activités. Il s'agit d'une façon, selon lui, de combattre l'émergence d'un système de santé à deux vitesses.

Dans l'ensemble, les réactions au rapport Clair sont assez favorables. Qu'en penser du point de vue économique ? La fameuse « assurance-vieillesse » serait-elle une forme d'impôt déguisé plus qu'une assurance ? Pauline Vanasse en a discuté avec Pierre Ouellette, professeur en sciences économiques à l'UQAM.

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AUTRE HYPERLIEN PERTINENT

Commission d'étude sur les services de santé et les services sociaux (Commission Clair)
Le rapport de la commission est disponible sur son site. Le tableau dont parle Pauline Vanasse dans son reportage (concernant les coûts de santé selon les groupes d'âge) est situé à la page 202 de la version numérique du rapport.


MESURES FINANCIÈRES POUR ATTIRER
LES PROFESSEURS D'UNIVERSITÉ
Reportage de Denise Faille

Comme le milieu hospitalier, le monde universitaire a subi des compressions importantes ces dernières années et doit faire face aux départs massifs à la retraite de ses vétérans. Pour garder toujours vivante et dynamique « l'économie du savoir » canadienne, les gouvernements ont adopté diverses mesures visant à favoriser la recherche et l'embauche de professeurs parmi les meilleurs au monde.

Les universités canadiennes devront remplacer quelque
30 000 professeurs au cours des dix prochaines années.

Le gouvernement du Québec offre un congé fiscal de cinq ans à certains chercheurs étrangers qui s'établissent ici et professeurs canadiens exilés prêts à revenir au pays. De son côté, le gouvernement fédéral a prévu dans son budget de l'an 2000 d'allouer 900 millions de dollars pour appuyer la création de 2000 chaires de recherche dans les universités canadiennes. D'ici 2005, quelque 400 nouveaux titulaires de chaire seront ainsi nommés chaque année.

Les départs massifs de professeurs dans les universités ne constituent pas une situation unique au Canada. Les États-Unis et l'Europe connaissent aussi une pénurie semblable, ce qui rend d'autant plus vive la compétition entre les pays pour attirer les meilleurs spécialistes au niveau international.

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INVITÉS

Robert Lacroix, recteur de l'Université de Montréal

Luc Vinet, vice-recteur à l'enseignement à l'université McGill

Michel Boucher, économiste à l'École nationale d'administration publique à Québec


AUTRE HYPERLIEN PERTINENT

Chaires de recherche du Canada
Site officiel du programme du gouvernement fédéral


LERNOUT & HAUSPIE
SPECTACULAIRE DÉGRINGOLADE
Reportage de Daniel Bordeleau

Lernout & Hauspie, une entreprise belge spécialisée dans les technologies de traitement et de reconnaissance de la parole, a demandé à nouveau à la justice belge la protection contre la faillite. Le titre de la compagnie a connu une chute exceptionnelle de quelque 10 milliards de dollars en bourse depuis un an. Il s'agit de l'une des faillites boursières les plus spectaculaires de notre temps.

Après l'aveu de fraudes comptables qui ont artificiellement gonflé son cours en Bourse depuis deux ans, le groupe avait fait une première demande à la fin du mois de novembre, demande rejetée parce que la société n'avait pas, semble-t-il, fait toute la lumière sur ses comptes.

Le marché avait anticipé d'excellents produits qui seraient vendus massivement par cette compagnie; mais celle-ci n'a pas répondu à ces attentes, provoquant le retrait des investisseurs. Aujourd'hui, la compagnie doit faire face à ses dettes bancaires élevées et à de nombreuses poursuites judiciaires.

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INVITÉS

Daniel Blampain, linguiste et directeur de la rédaction du Nouveau Dictionnaire des difficultés du français moderne

Joel Dreyfus, chroniqueur haute technologie à New York

Frank Dereymaeker et José Marcelin, chroniqueurs au quotidien flamand Het Laatsste Nieuws de Bruxelles

Véronique Aubergé, chercheure au Centre national de la recherche scientifique à Grenoble


AUTRES HYPERLIENS PERTINENTS


Le Soir

Article du quotidien belge sur l'affaire

Nasdaq
La valeur du titre de Lernout & Hauspie


DEUXIÈME HEURE : 13 h 05

LE CANADIEN VENDU À
DES INTÉRÊTS AMÉRICAINS ?

Reportage de
Daniel Bordeleau

Selon les quotidiens La Presse et The Globe and Mail, le club de hockey le Canadien de Montréal serait sur le point d'être vendu à un acheteur des États-Unis. Le quotidien torontois rapporte que l'homme d'affaires américain George Gillett Junior et Molson se sont entendus sur les termes de l'acquisition de l'équipe. La transaction devrait être officiellement conclue la semaine prochaine. Difficile pour le moment d'évaluer si le Centre Molson ferait partie de la transaction.

Du coté de Molson, on refuse de confirmer la vente. Un porte-parole a indiqué qu'au moins deux acheteurs potentiels sont encore sur les rangs. George Gillett Junior a connu plusieurs mésaventures dans le monde des affaires. L'homme de 62 ans a notamment fait faillite en 1992 et a vainement tenté l'an dernier d'acheter l'Avalanche du Colorado.

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AUTRE HYPERLIEN PERTINENT

Radio-Canada Sports


L'INDUSTRIE DU MEUBLE CANADIEN
SE PORTE TRÈS BIEN

Reportage de Marco Dubé (Toronto)

Le Salon international du meuble de Toronto permet, depuis une trentaine d'années, d'apprécier les créations canadiennes et l'état de l'industrie du meuble d'ici. Cette industrie de trois milliards de dollars, dont la moitié du chiffre d'affaires dépend des exportations, connaît depuis le milieu des années 1990 un essor fulgurant.

Face à un possible ralentissement de l'économie américaine, les spécialistes du milieu se font rassurants pour la prochaine année. Ils sont néanmoins conscients de la vulnérabilité de leur industrie et disent chercher à diversifier leurs exportations. L'Amérique latine, entre autres, semble être l'une de leurs prochaines cibles.

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INVITÉS

Jean-François Michaud, vice-président exécutif de l'Association des fabricants de meubles du Québec

Ronald Bergeron, acheteur pour les Meubles JGR de Québec

Fernand Fontaine, président-directeur général de Dutailier



LE CENTRE D'ARBITRAGE COMMERCIAL
NATIONAL ET INTERNATIONAL DU QUÉBEC
Reportage de Julien Bilodeau

Régler un litige commercial devant les tribunaux est souvent long et coûteux. Une solution de rechange existe : l'arbitrage. Bien présent sur la scène internationale, il fait lentement mais sûrement sa place au Canada et au Québec. Le Centre d'arbitrage commercial, national et international du Québec est un organisme sans but lucratif se proclamant indépendant qui est spécialisé dans cette activité. Il offre des services d'arbitrage et de médiation depuis 1986.

Le centre permet notamment aux parties de choisir le lieu d'arbitrage, le droit applicable, le nombre d'arbitres et la langue de procédure. Le principal avantage d'un tel mode de résolution des conflits ? « La confidentialité », estime la chef de direction du centre, Danielle Létourneau. Les décisions, sans appel, se prennent fréquemment en quelques jours, ce qui contribue, aux yeux des défenseurs du centre, de désengorger le système judiciaire.

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INVITÉS

Danielle Létourneau, avocate, vice-présidente et chef de la direction au Centre d'arbitrage commercial, national et international du Québec

Michel Duchesne, président de la section du Québec de l'Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières

AUTRE HYPERLIEN PERTINENT

American Arbitration Association


EL SALVADOR
UNE PETITE ÉCONOMIE TREMBLE
Reportage de Denise Faille

Au Salvador, le tremblement de terre de la semaine dernière, qui a fait officiellement près de 700 morts et plus de 2000 disparus, aurait causé, selon le gouvernement, plus d'un milliard de dollars de dommages, soit la moitié du budget national.

 

Par ailleurs, la population réclame la transparence sur l'utilisation par les autorités de l'aide financière aux victimes du séisme. Plusieurs pays, dont l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Japon ont choisi d'acheminer et de distribuer eux-mêmes l'aide arrivée d'Europe.

L'Amérique centrale est une région à fort risque sismique. Le Salvador a été frappé à plusieurs reprises par des tremblements de terre; le dernier avait fait 1400 morts et 5000 blessés le 10 octobre 1986. Les dégâts avaient été estimés pour la seule capitale à quelque 200 millions de dollars.

Mercredi soir, le budget du gouvernement pour 2001 a été adopté à l'unanimité afin de pouvoir débloquer les fonds d'urgence pour lancer le programme de reconstruction du pays, où les autorités estiment que quelque 20 000 maisons ont été détruites et 47 000 autres endommagées.


Le Salvador, le plus petit pays d'Amérique latine, est toujours le plus densément peuplé malgré l'exode massif de ses habitants qui cherchent ailleurs de meilleures conditions de vie. Près de 50 % de la population vit dans la pauvreté et 22 % dans une pauvreté extrême. Le salaire mensuel moyen est de 140 $.

Les conséquences du séisme devraient avoir un impact important sur l'économie du pays, qui avait déployé des efforts considérables en vue de rattraper le retard accusé au cours des douze années de guerre civile (1980-1992). Denise Faille nous présente un portrait économique du Salvador.

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INVITÉS

Maurice Alarie, chargé de projet à la Fondation canadienne contre la faim

Mirna Llevano de Marquez, économiste à l'École supérieure de sciences économiques et de commerce à San Salvador


AUTRE HYPERLIEN PERTINENT


Portrait économique du Salvador
Site du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international


PROJET DE LOI 169 DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

LES PROFESSIONNELS BIENTÔT REGROUPÉS EN SOCIÉTÉS PAR ACTIONS ?
Reportage de Pauline Vanasse

En déposant le projet de loi 169, le gouvernement québécois vise notamment à adapter le Code des professions, intouché depuis 1973, aux nouvelles réalités économiques. L'adoption de cette loi permettrait aux 270 000 professionnels regroupés sous 44 ordres au Québec de se constituer en sociétés par actions.


Les avocats, notaires, médecins et autres professionnels ne seraient plus reconnus responsables financièrement de leurs erreurs ni de celles de leurs associés. Leur responsabilité se limiterait au capital de la société. Si les membres des ordres professionnels se réjouissent de ne plus craindre d'être dépossédés de leurs biens personnels, les consommateurs, de leur côté, risquent-ils de perdre quelque chose par cette nouvelle mesure ?

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INVITÉS

Gérard Caron, directeur général de l'Ordre des comptables agréés du Québec

Ronald Montcalm, avocat chez Gowling Lafleur Henderson

Nicolas Beaudin, avocat spécialiste des brevets et des marques de commerce


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