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COVID-19 : une nouvelle vague s’approche avant que la dose de rappel soit disponible

Les infections et hospitalisations sont à la hausse alors que les fabricants cherchent à obtenir de nouvelles approbations de vaccins.

Une personne qui tient un vaccin et qui frotte le bras d'une personne avec une lingette désinfectante.

Plus tôt cette semaine, l'Agence de la santé publique du Canada a déclaré que les fluctuations de l'activité virale à travers le pays pourraient être un signe précoce d'une augmentation des infections. (Photo d'archives)

Photo : Pexels / Gustavo Fring

Radio-Canada

Des signes avant-coureurs suggèrent que le Canada entre déjà dans sa vague automnale de COVID-19, mais les doses de rappel du vaccin ne seront probablement pas disponibles avant plusieurs semaines.

Selon l'Agence de la santé publique du Canada, certains indicateurs d'activité de COVID-19 continuent de présenter des signes de fluctuation suivant une longue période de diminution progressive. [Il] pourrait s'agir d'un signe précoce d'une augmentation d'activité.

Le pourcentage de tests positifs, par exemple, a recommencé à augmenter au cours du mois dernier, atteignant récemment près de 9 %.

Les hospitalisations ont également augmenté en août, faisant un bond d'environ 11 % en une semaine.

Le nombre de lits d'hôpitaux occupés par des patients atteints de la COVID-19 s'élevait à plus de 1700 le 15 août.

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Une représentation du coronavirus.

Les indicateurs des eaux usées sont également à la hausse à travers le pays.

À la fin du mois de juillet, au moins 7 des 39 sites suivis par les autorités fédérales avaient signalé une augmentation, et ce nombre a presque doublé depuis lors, pour atteindre au moins 13.

Selon le microbiologiste à l'Université Western Eric Arts, le nombre de cas aux États-Unis augmente déjà considérablement, ce qui signifie que la vague canadienne n'est peut-être pas loin derrière.

Tout le monde entend, moi y compris, des anecdotes de nouvelles infections chez des personnes que nous connaissons, dit-il.

Nouveau sous-variant et impact sur l'immunité

L'ampleur de la vague d'automne au Canada dépendra en grande partie du niveau d'immunité de la population du pays, selon les experts. La disponibilité des doses de rappel de l'automne, qui n'ont pas encore été approuvées au Canada et aux États-Unis, aura également une incidence sur la situation.

Un nouveau sous-variant d’Omicron du virus SRAS-CoV-2, Eris, a d'ailleurs fait son apparition.

Il circule au Canada depuis le mois de mai, au moins, confirme l'agence fédérale de la santé publique.

Nous observons des oscillations de haut en bas de nos chiffres liés à la COVID alors que nous tentons de trouver un équilibre entre la transmission et l'immunité, précise la chercheuse et épidémiologiste Caroline Colijn, de l'Université Simon Fraser.

Elle ajoute que puisqu'il n'y a pas eu de grande vague de COVID cet été et qu'il n'y a pas eu beaucoup de vaccinations, cette protection contre l'infection a peut-être diminué dans une certaine mesure.

Cela nous place dans une position pour une vague potentiellement plus importante, estime la spécialiste.

Le sous-variant EG.5 qui circule largement en ce moment pourrait également contribuer à alimenter une résurgence des cas.

Selon les experts, il semble être plus infectieux et capable de se faufiler au-delà de nos défenses immunitaires, mais peu de preuves portent à croire qu'il engendre des symptômes plus graves que ses prédécesseurs.

Il n'y a pas lieu de paniquer, souligne la chercheuse et épidémiologiste Caroline Colijn, mais ne pas avoir eu d'infection ou de dose de rappel depuis des mois fait en sorte que le sous-variant peut se propager rapidement, explique-t-elle.

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Dose de rappel recommandée

Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) recommande la prise d'une nouvelle dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 s'il s'est écoulé au moins six mois depuis la dernière dose ou la dernière infection par le virus.

Toutefois, les doses de rappel de COVID-19, avertissent les experts, pourraient ne pas être approuvées avant des semaines.

Les États-Unis, qui approuvent généralement les nouveaux vaccins plus rapidement que le Canada, n'ont pas encore approuvé les nouvelles formulations. Les observateurs ne s'attendent pas à ces approbations avant la fin août.

Une affiche près d'un centre de vaccination de masse à Toronto.

L’ampleur de la vague de COVID-19 d’automne au Canada dépendra en grande partie du niveau d’immunité de la population, selon les experts, ainsi que du moment où les doses de rappels seront approuvées. (Photo d'archives)

Photo : CBC/Evan Mitsui / Evan Mitsui

Bien que les vaccins offrent une protection durable contre les maladies graves, Eric Arts estime qu'il y a un désavantage à attendre trop longtemps entre les doses.

Nous savons que plus nous sommes longtemps sans dose de rappel, plus nous sommes susceptibles d'être infectés si nous sommes exposés, explique l'expert.

Les injections à venir pourraient aider à atténuer la fin de la courbe de COVID-19, ajoute-t-il, mais cela ne va pas empêcher cette vague maintenant.

Avec les informations de CBC News

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