Émission 250

Le mardi 6 mai 2003


Nous allons maintenant vous donner des nouvelles de certaines personnes dont l'histoire vous a été racontée par les équipes de La Facture au cours des dernières années.

Certificat de dépôt perdu (suivi)

En mars 2002, nous vous racontions que Mme Hélène Paquette n'arrivait pas à se faire rembourser un certificat de dépôt à terme par la Banque Nationale. Un certificat de 5 000 dollars qu'elle avait acquis en 1985 et dont elle avait perdu la trace. Dix-sept ans plus tard, son ex-mari découvre que c'est lui qui est en possession du document. Il le remet à Mme Paquette qui, heureuse, croyait bien pouvoir l'encaisser, mais elle s'était heurtée à un refus de la banque.

Il y a un dénouement à cette histoire. Tout d'abord, nous vous proposons de remonter dans le temps en consultant le reportage du 12 mars 2002.

Bonne nouvelle pour Mme Paquette. Elle a porté sa cause à la Division des petites créances de la Cour du Québec et, le 20 mars dernier, le tribunal lui a donné raison. Le juge a condamné la banque à verser à Mme Paquette les 5000 $, plus le remboursement des frais et les intérêts.

Journaliste : Michel Senécal
Réalisateur : Claudine Blais

 


Maison neuve envahie par l'humidité et les champignons (suivi)

En décembre 1999, nous faisions état du drame d'une famille de Saint-Georges de Beauce. Les Brazeau-Poirier venaient d'acheter une maison neuve. Rapidement, ils ont noté des taux d'humidité incroyablement élevés et de nombreuses moisissures. La situation était tellement insupportable qu'un médecin de la santé publique avait recommandé qu'ils aillent vivre ailleurs. Pendant des mois, ils ont tenté, sans succès, que leur entrepreneur, M. Laflamme, corrige le problème. La version Web de ce reportage n'est pas disponible.

Il y a du nouveau dans cette histoire.

Cet entrepreneur, M. Laflamme, n'était pas inscrit à l'APCHQ, ni à l'ACQ. Il n'offrait qu'une garantie personnelle. Finalement, les Brazeau-Poirier ont eu gain de cause. Un juge a reconnu des vices cachés qui ont provoqué les infiltrations et les moisissures, et il a condamné l'entrepreneur à verser au couple 12 000 $ en dédommagement. Victoire plus que partielle, puisque le couple avait dû abandonner sa maison, reprise par le prêteur hypothécaire. Finalement, cette aventure leur a coûté des milliers de dollars, en plus de leur maison.

Journaliste : Maxime Poiré
Réalisateur : France Dauphin

 


Dentiste Dupont radié provisoirement (suivi)

En janvier dernier, nous vous racontions comment un dentiste de Québec avait utilisé avec succès tous les moyens à sa disposition pour échapper au contrôle de son ordre professionnel depuis 1992. Le syndic de l'Ordre des dentistes tentait depuis longtemps de faire radier provisoirement le docteur Dupon, dont il jugeait la pratique dangereuse. Mais le comité de discipline tardait à se prononcer.

Il y a des développements dans ce dossier. Nous vous proposons tout d'abord de consulter le reportage du 21 janvier 2003.

En plus du cas de la jeune Maude, une quinzaine de patients avaient porté plainte depuis 1992. Il y a un peu plus d'une semaine, le comité de discipline de l'Ordre des dentistes a finalement prononcé la radiation provisoire du docteur Dupont, tel que demandé depuis un an et neuf mois par le syndic de l'Ordre. Mais ce dossier n'est pas fermé. Et nous allons continuer à le suivre.

Journaliste : François Dallaire
Réalisateur : Louis St-Pierre


 


 

Vos commentaires et suggestions