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REPORTAGE  —  13 juin 2004

 
La vie mystérieuse des cavernes

Les géologues et spéléologues qui explorent les cavernes ont fait, ces dernières années, des découvertes surprenantes. Malgré l'air parfois empoisonné et l'obscurité permanente, la vie semble prospérer dans cet environnement stérile. Cette partie encore inexplorée de notre planète pourrait contribuer à notre compréhension du rôle de la vie dans l'évolution de la géologie terrestre.

Réalisatrice : Sarah Holt
Producteur : WGBH Boston
Réalisatrice à l'adaptation : Jeannita Richard
En raison des droits d'auteur, ce reportage ne sera pas disponible sur Internet.

On a longtemps cru que les grandes cavernes s'étaient formées par le ruissellement de l'eau. L'érosion de la pierre serait le résultat de l'action de l'eau de pluie et de l'eau souterraine combinées au carbone du sol.

Mais les géologues ont découvert, dans certaines cavernes du Nouveau-Mexique, d'énormes blocs de gypse, un matériau très friable. Ils ne s'expliquent pas pourquoi il est si bien conservé.

Intrigués, les géologues Carol Hill et David Jagnow développent des hypothèses. Ils soupçonnent l'acide sulfurique d'être responsable de l'érosion de la roche et des dépôts de gypse. Un organisme vivant enfoui sous la terre produirait du sulfure d'hydrogène qui, réagissant avec l'oxygène, créerait l'acide sulfurique. L'hypothèse est sensée, mais terriblement audacieuse.

Ils en auront pourtant la confirmation avec l'exploration de la caverne de Lechuguilla, la plus profonde de la zone continentale des États-Unis et la quatrième plus longue du monde.

Au cours des dernières années, les biologistes ont découvert l'existence de microorganismes capables de survivre dans des conditions extrêmement inhospitalières. On les appelle extrémophiles, car ils résistent à des extrêmes de pression, de chaleur et d'obscurité.

Dans la caverne de Lechuguilla, les microbiologistes ont trouvé des organismes qui prospèrent sans rayonnement solaire, simplement en absorbant les minéraux de la roche. Cette découverte laisse entrevoir que la vie dans l'univers pourrait être bien plus abondante qu'on ne l'imaginait, et qu'elle pourrait résister à des conditions qu'on croyait insurmontables.

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