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REPORTAGE  — 16 mai 2004

 
Napoléon et la pierre de Rosette

Après la mort du dernier pharaon, toute la culture sacrée égyptienne commence à disparaître. Les hiéroglyphes qu'on admirait sur les temples deviennent peu à peu une langue morte, indéchiffrable.

Journaliste : Daniel Carrière
Réalisatrice : Francine Charron

En 1798, Napoléon Bonaparte lance sa campagne égyptienne, une campagne militaire qui va aussi permettre de trouver la clef de l'énigme. Dans le petit village de Rosette, à l'embouchure du Nil, des militaires trouvent une pierre de granit comportant trois écritures différentes : hiéroglyphes, grec et démotique, la langue parlée des anciens égyptiens.

Le texte en grec fait l'éloge du grand pharaon Ptolémée V, qui annonce à son peuple la fin des impôts. À partir de là, peut-on décoder les hiéroglyphes? Après plusieurs tentatives infructueuses, un jeune prodige français, Jean-François Champollion, trouve enfin la solution. Le principe est le même que celui du rébus, où l'on représente des mots à partir de dessins.

Par exemple, en français, un chat et un grain pourraient représenter le mot chagrin. Pour écrire le nom de la déesse Maat, la fille du dieu Soleil, on a utilisé une faucille qui se prononçait MAA, un avant-bras qui se disait A, et une miche de pain qui se prononçait T. Maat. En dessous du mot Maat, un dessin représente la déesse et sert à préciser le sens du mot Maat.

Grâce à Champollion et à la pierre de Rosette, les hiéroglyphes ont dévoilé leur secret et permis de comprendre enfin la vie quotidienne et sociale dans l'Égypte Ancienne.

 

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