L'aquaculture
La
demande de poissons et de fruits de mer est en hausse
dans les pays riches, comme dans les pays pauvres
où la population augmente de 100 millions de
personnes par année. Résultat : le garde-manger
est presque vide. Les lacs, les rivières, et
surtout la mer, ne fournissent plus.
C'est alors que l'aquaculture prend la relève.
Elle produit aujourd'hui entre 25 et 30 % de toutes
les protéines aquatiques actuellement consommées
par les humains. Depuis 1987, la production est passée
de 10 à 30 millions de tonnes. Un bond colossal.
Au
menu : 220 espèces de poissons, de mollusques,
de crustacés et d'algues élevées
en eau douce ou en eau salée, dont les plus
connues sont les carpes, les truites, les tilapias,
les crevettes et bien sûr, les saumons de l'Atlantique.
Le succès de l'aquaculture est indéniable.
On peut maintenant trouver de nombreuses espèces
à prix abordable dans tous les supermarchés.
Mais l'aquaculture n'est pas une panacée. Si
les pratiques varient selon les espèces et
les régions du monde, elles mettent toute une
pression sur l'environnement, une pression parfois
intenable. Au niveau local d'abord, sur les différents
écosystèmes côtiers, ou même
sur les espèces qui vivent en haute mer.
Des
points de vue qui s'opposent
Partout, un gigantesque
bras de fer est engagé entre les écologistes
et les industriels de l'aquaculture. Prenons l'exemple
du saumon d'élevage dans la baie de Fundy au
Nouveau-Brunswick, une industrie de 150 millions de
dollars dans une région qui en a bien besoin.
« Je pense que cette industrie a été
une cible facile pour les critiques, affirme Glenn
Brown, vice-président de l'Association des
Producteurs de Saumons du Nouveau-Brunswick. Parfois
les gens ne comprennent pas ce que nous faisons. Ils
imaginent même des choses. Alors je pense qu'à
certains moments, nous avons été injustement
critiqués. »
L'un des critiques les plus sévères
de l'industrie est la biologiste Inka Milewski du
Conseil de Conservation du Nouveau-Brunswick. Elle
a procédé à une revue complète
de toute la littérature scientifique sur le
sujet depuis 10 ans. Des milliers d'articles. Sans
être contre l'aquaculture, Inka Milewski entend
néanmoins remettre les pendules à l'heure.
« Le travail
fait par le Conseil de Conservation du Nouveau-Brunswick
a permis de voir au delà de l'image proposée
par l'industrie, qui affirme que l'aquaculture n'a
pas d'effets négatifs sur l'environnement.
Je ne pense pas que ce soit le cas »,
soutient-elle.
Des
saumons à profusion
Les
saumoneaux, ou tacons, sont élevés en
eau douce. On les dorlote, on les vaccine, on accélère
leur développement pour ensuite les transférer
en pleine mer où ils vont compléter
leur croissance.
Dans le sud-ouest du Nouveau-Brunswick, l'industrie
du saumon d'élevage, c'est 96 fermes installées
à proximité des côtes tout le
long de la baie de Fundy. Des centaines de cages.
Plus de 20 millions de saumons qu'il faut soigner
et nourrir. À chaque repas, des boulettes riches
en protéines de poisson et en vitamines assorties,
au besoin, de pesticides et d'antibiotiques.
Conséquence directe : la production d'une grande
quantité de déchets organiques, excréments
et excès de nourriture, qui tombent sur le
fond, agissent comme un fertilisant et perturbent
l'équilibre délicat des écosystèmes
marins.
La concentration élevée des saumons
est donc une source majeure de pollution. Pourtant,
il n'y a aucun règlement qui contrôle
le rejet de ces déchets dans l'environnement.
« En l'an 2000,
nous avons évalué à 8000 tonnes
métriques les déchets solides rejetés
dans le seul petit territoire au sud-ouest du Nouveau-Brunswick,
là où sont concentrées les fermes
d'élevage», souligne Inka Milewski.
Pour Jamie Smith, le responsable
de la gestion de la recherche et de l'environnement
pour l'Association des producteurs de saumon du Nouveau-Brunswick,
il n'y a pas lieu de s'alarmer : « C'est
une matière naturelle qui va se dégrader
avec le temps. En fait c'est du compost. Et la notion
d'un monticule sous les cages est fausse. Quand il
y a accumulation, ce n'est qu'une mince couche. Et
comme c'est le cas avec tous les composts, ça
va se résorber et disparaître avec le
temps. »
Gerhard
Pohle, chercheur au Huntsman Marine Science Center
de St-Andrews du Nouveau-Brunswick, est parvenu à
des constats plus inquiétants. Il connaît
très bien la communauté benthique, c'est-à-dire
l'ensemble des organismes aquatiques qui vivent dans
les fonds marins et qui en dépendent pour leur
subsistance. Une seule poignée de boue prise
dans un endroit non pollué peut compter entre
40 et 60 espèces, pour la plupart microscopiques.
« Ces organismes restent sur place,
explique-t-il. S'il y a quelque chose qui ne va
pas bien, ils ne peuvent pas s'en aller ailleurs.
Voilà pourquoi il est si intéressant
d'étudier la communauté benthique, car
vous êtes en mesure de voir exactement ce qui
produit dans l'environnement. »
Il
y a quelques années, il s'est rendu compte
que ces communautés vont mal dans les régions
où il y a beaucoup de cages à saumons.
Les espèces benthiques sont des maillons essentiels
dans toute chaîne alimentaire en santé.
Certaines espèces comme ces petits crustacés,
ces vers et ces bivalves tolèrent mal tout
enrichissement organique de leur environnement, car
la quantité d'oxygène présente
dans l'eau s'en trouve alors diminuée. Gerhard
Pohle se sert donc de ces espèces comme indicateurs
pour connaître l'état des fonds marins.
« Ce que nous avons trouvé entre
1994 et 1995, c'est une diminution significative de
la diversité et de l'abondance de la faune
au fond de la mer, même quand nous sommes loin
des cages, explique-t-il. Cette diminution
avoisine les 25 %. Une étude ultérieure
menée de 1995 à 1999 nous a démontré
que la communauté benthique n'avait pas récupéré.
En fait, les choses n'ont pas changé pendant
toute cette période. »
Le danger, c'est l'effet cascade. La baisse dramatique
des organismes benthiques pourrait chasser d'autres
espèces commerciales. Pour Robyn Carter, représentant
les pêcheurs de harengs, de homards et de pétoncle
du sud de la baie de Fundy, c'est l'évidence
même. Non seulement les cages à saumons
polluent-elles, mais elles le font à un endroit
stratégique : la zone des marées. Car
c'est là que tout se passe en terme de nutrition
et de reproduction, en particulier pour les pétoncles.
« Il n'y a pas un seul pétoncle
juvénile à un kilomètre de la
ferme, dit-il. Pourquoi ? Je ne sais pas. Tout
ce que je sais, c'est qu'en 10 ans, la pêche
des pétoncles est à son plus bas niveau.
Je ne peux pas dire pourquoi. Mais la seule chose
que je vois, c'est un amas de tuyaux et de filets
flottants. »
L'impact
sur les saumons sauvages
Comme
les saumons d'élevage vivent en grand nombre
dans des espaces réduits, entre 15 et 20 000
par cage, les infections peuvent se révéler
dramatiques. Par le passé, la furonculose,
l'anémie du saumon et la nécrose pancréatique
ont causé la destruction de millions de saumons.
Pour réduire les risques d'épidémie,
l'industrie utilise des antibiotiques, des tonnes
d'antibiotiques.
« Tous les antibiotiques sont prescrits
par des vétérinaires, souligne Jamie
Smith. Comme on les ajoute dans la nourriture qu'on
donne aux saumons, ils ne sont pas disséminés
dans l'eau. »
Inka Milewski ne partage pas cet avis : « Entre
85 et 90 % des antibiotiques mêlés
à la nourriture sont excrétés
sans être absorbés. Ils tombent ensuite
sur les fonds marins et sont peut-être redistribués
par les courants. Très peu de recherches ont
été faites sur l'impact des antibiotiques
et des pesticides sur les espèces non ciblées. »
Le danger des antibiotiques, c'est de créer
des bactéries résistantes qu'on pourrait
un jour retrouver dans nos assiettes. Mais ils présentent
aussi un autre effet pervers.
Dans la nature, quand les saumons sont malades, ils
sont vite éliminés. En captivité,
grâce aux médicaments, ils demeurent
en vie. Par contre, ils transforment leurs cages en
véritables foyers d'infection qui répandent,
à cause des courants marins, virus et bactéries
jusqu'aux saumons sauvages.
.«Le
développement d'une maladie dans l'industrie
et sa possible transmission aux saumons sauvages est
une menace très sérieuse »,
mentionne Fred Whoreskey, vice-président
de la Fédération du Saumon Atlantique.
Sa mission : la sauvegarde du saumon sauvage maintenant
considéré comme une espèce menacée
dans 32 rivières du sud de la baie de Fundy.
Si
l'aquaculture n'est pas responsable du déclin
du saumon sauvage commencé il y a 30 ans, elle
ajoute de la pression sur les quelques spécimens
qui persistent. En les infectant d'abord, mais aussi
à cause des saumons d'élevage qui s'échappent
des cages. Parfois par milliers.
Selon Fred Whoreskey,
ces évasions sont néfastes pour
les saumons sauvages : « Le
saumon sauvage a une stratégie de survie
très variable. Ce qui veut dire qu'il
arrive à maturité à différentes
périodes, qu'il provient de familles
diverses, qu'il est efflanqué et coriace.
C'est un poisson agressif. En élevage,
vous avez besoin d'un saumon qui peut vivre
en larges groupes, donc d'un poisson qui n'est
pas agressif. En outre, le saumon d'élevage
doit posséder un cycle de vie régulier,
il doit croître à la même
vitesse pour répondre aux exigences
des usines de transformation. C'est un poisson
très différent. »
Des caractéristiques désirables
pour les saumons d'élevage ne le sont
pas pour leurs cousins. Il y a alors danger
d'un métissage génétique
qui affaiblirait encore davantage les saumons
sauvages.
En Colombie-Britannique, l'industrie de l'aquaculture
cause les mêmes problèmes environnementaux
que dans la baie de Fundy. Avec une complication
supplémentaire cependant : 80 % des
poissons d'élevage sont des saumons
de l'Atlantique, une espèce exotique
sur la Côte Ouest.
En cas d'évasion, quels seront les
impacts sur les espèces de saumons
indigènes comme le Coho ou encore le
Sokeye, qui elles aussi sont en train de se
fragiliser ?
Un phénomène
mondial
La pression mise sur
l'environnement par l'aquaculture n'est pas
un phénomène exclusivement canadien,
il est mondial.
Prenons un autre cas : la crevette, l'une
des grandes vedettes de l'aquaculture. Dans
la majorité des 50 pays où on
l'élève, comme la Thaïlande,
le Pérou ou l'Équateur, on détruit
les mangroves côtières, un écosystème
extrêmement riche et divers, pour faire
place aux énormes étangs d'eau
saumâtre qu'affectionnent ces crustacés.
Après 10 ans, on change de place, parce
que la ferme est devenue trop polluée,
mais sans reconstruire la mangrove. Résultat
: érosion, littoral bouleversé,
destruction des habitats, disparition ou déplacement
de nombreuses espèces, et pêcheurs
traditionnels au chômage.
En principe, l'aquaculture devait donner aux
océans surpêchés une chance
de se refaire une santé. Dans la pratique,
ce n'est pas le cas.
D'abord on pêche toujours autant. Chaque
année, on continue de sortir de la
mer à peu près 120 millions
de tonnes de poissons divers. Les trois quarts
viennent remplir nos assiettes. Les 30 millions
de tonnes qui restent servent à fabriquer
de la moulée pour les poulets, les
porcs et de plus en plus pour l'aquaculture.
Car les espèces les plus rentables
sont toutes des espèces carnivores.
La nourriture des saumons est constituée
en moyenne à 50% de protéines
et d'huile de poisson. Leur santé en
dépend. Pour la produire, des flottes
de bateaux écument les mers à
la recherche de petits poissons non commerciaux,
comme certaines espèces de sardines,
de harengs ou de capelans. Actuellement, sur
les 20 espèces de poissons les plus
pêchées dans le monde, il y en
a 8 qui ne servent qu'à produire des
protéines pour les moulées d'élevage.
En outre, on commence à utiliser ces
moulées riches en protéines
de poissons pour accélérer la
croissance d'espèces herbivores comme
le tilapia et la carpe.
Dans les faits donc, les poissons sauvages
et les poissons d'élevage sont en compétition
pour les mêmes sources de nourriture.
Des
solutions
L'industrialisation
de la mer, en particulier l'élevage
de la crevette et du saumon, cause de nombreux
problèmes environnementaux. Si elle
désire continuer sur sa lancée
mais sans créer de fiascos écologiques,
l'aquaculture doit changer de cap dès
maintenant et jouer la carte du développement
durable.
En aquaculture, le Canada est un petit joueur
au niveau international. Notre réglementation,
quoique très questionnable selon nombre
d'écologistes, est quand même
meilleure celle d'autres pays, en particulier
les pays en voie de développement..
L'industrie a donc commencé à
améliorer un certain nombre de choses.
Elle a commencé à éloigner
les cages du littoral, elle diminue le nombre
de poissons par cage, elle utilise de plus
en plus de vaccins pour diminuer l'utilisation
des antibiotiques.
Mais ce n'est qu'un début, il reste
encore beaucoup à faire. Pour inscrire
l'aquaculture dans un développement
écologique et durable, il faudra redéfinir
l'ensemble de sa pratique, tant au niveau
local que sur le plan plus large de la gestion
de la haute mer.
Première étape, repenser entièrement
la nourriture donnée aux saumons d'élevage.
« Nous dépendons encore
principalement des protéines de poissons
comme source majeure de lipides pour l'élevage
des saumons au Canada. Ça ne peut pas
durer éternellement »,
croit John Castell, chercheur à la
station biologique de St-Andrews au Nouveau-Brunswick.
Son défi : réduire, ou même
remplacer, la quantité de protéines
de poissons contenues dans la nourriture pour
saumons. Le problème est de taille,
car il faut en moyenne 3 kilos de poissons
pour produire un kilo de saumon.
Et ce sera le même problème avec
les autres espèces carnivores qui seront
bientôt élevées en cage,
comme la morue et le flétan.
« Nous pouvons utiliser des
huiles végétales, comme l'huile
de lin, qui contient l'acide gras Oméga
3 dont nous avons besoin, tout comme le saumon
d'ailleurs, explique-t-il. Notre recherche
consiste donc à trouver des sources
alternatives, en déterminer la quantité,
de manière à pouvoir répondre
tant aux exigences des saumons qu'à
nos exigences à nous en terme d'éléments
nutritifs essentiels à la santé
humaine. »
Autre défi : diminuer les pertes de
nourriture qu'on estime entre 15 et 25 %.
« La
nourriture représente 40 % des coûts
d'opération d'une ferme d'élevage.
Notre objectif, c'est de transformer cette
nourriture en un produit de haute qualité
que nous pouvons vendre. Alors toute nourriture
gaspillée est de l'argent perdu »,
mentionne Jamie Smith.
L'équipe de John Castell travaille
donc à déterminer exactement
quelle est la consommation des saumons à
différents stades de développement.
Grâce à ces recherches pointues,
on compte réduire les pertes de nourriture,
et par le fait même la quantité
de déchets organiques qui polluent
les fonds marins.
La
polyculture
Mais
la voie écologique la plus prometteuse
à long terme passe par la polyculture,
c'est-à-dire l'élevage de plusieurs
espèces ensemble. C'est ce qu'a entrepris
le groupe de recherche de Shawn Robinson de
la station biologique de St-Andrews au Nouveau-Brunswick.
Shawn Robinson a testé cette méthode
sur un site contrôlé par la compagnie
Atlantic Salmon. À la carte : saumons
d'élevage, moules bleues et varech.
Les moules bleues d'abord. Voici ce qui se
passe. À cause de l'excédent
de matière organique dans l'eau causé
par les résidus de nourriture et les
excréments, des algues microscopiques
se mettent à proliférer. Ces
algues sont justement la nourriture préférée
des moules bleues.
Dans la foulée, on a donc installé
en plein milieu des cages à saumons
un parc à moules bleues. On espère
produire entre 30 et 35 tonnes de moules bleues
par année.
« Nous avons donc des moules
qui se développent dans notre parc,
mais nous avons aussi un site de référence
où vivent des moules sauvages à
un kilomètre d'ici, raconte Shawn
Robinson. Ce que nous avons observé,
c'est que non seulement les moules croissent
plus vite dans notre parc, mais que la quantité
de chair par moule est supérieure.
Les coquilles sont plus minces, mais ça
veut juste dire que les moules croissent rapidement.
Elles font donc exactement ce que nous espérions
qu'elles fassent. »
En plus, il n'y a jusqu'à présent
aucune preuve de contamination. Ce qui est
une excellente nouvelle.
L'autre partie de l'équation, c'est
le varech, une algue riche en vitamines et
en minéraux qui peut faire près
de 3 mètres de longueur à maturité.
En
plus, il n'y a jusqu'à présent
aucune preuve de contamination. Ce qui est
une excellente nouvelle.
« Si
nous installons un anneau de varech autour
de la ferme, alors ce que nous pourrons faire,
c'est d'absorber les éléments
nutritifs qui sont en suspension dans l'eau,
dit Shawn Robinson. Le varech est une énorme
éponge, une éponge à
éléments nutritifs, d'une certaine
façon. »
Là encore, les résultats d'une
expérience tentée sur le site
sont probants. Mais contrairement aux moules,
qu'on peut manger, que peut-on faire avec
une quantité industrielle de varech
? Là encore, Shawn Robinson à
sa petite idée. Elle met en vedette
l'oursin de mer, un délice pour les
Japonais qui le dégustent en sushi.
Nourri de varech et d'une diète spéciale,
l'oursin peut croître 5 ou 6 fois plus
vite.
Pour Shawn Robinson, et aussi pour nombre
de ses collègues à travers le
monde, la polyculture est la voie du futur.
« Nous
devons avoir un système durable,
dit-il. S'il n'est pas durable, ce qui
va arriver, c'est que dans un premier temps,
le système va se développer,
mais ensuite il va s'effondrer. Parce que
si vous dégradez l'environnement au
point où vous ne pouvez plus rien faire
croître, c'est tout l'écosystème
qui va s'écrouler. Ce n'est certes
pas la solution pour avoir du succès
à long terme. »
En 2030, l'industrie de l'aquaculture sera
le producteur numéro 1 de protéines
aquatiques au monde. Mais à quel prix
cette première place sera-t-elle obtenue?
Pour
en savoir plus
Station
de biologie de St. Andrews
Centre de recherche de Pêches et Océans
Canada
Conseil
de Conservation du Nouveau-Brunswick
Groupe
environnementaliste (en anglais)
Huntsman's
Marine Science Center
Centre
de recherche et d'éducation sur le
développement durable de l'environnement
côtier (en anglais)
Agriculture,
pêches et aquaculture
Site du
ministère du Nouveau-Brunswick
Journaliste : Mario Masson
Réalisatrice : Jeannita
Richard
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L'aquaculture produit entre 25 et 30 %
de toutes les protéines aquatiques
consommées par les humains.
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L'élevage
du saumon est une industrie vitale pour
la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick.
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220 espèces de poissons et de fruits
de mer sont élevées par
les humains. Les plus connues : la
carpe, la truite, le tilapia, la crevette
et le saumon de l'Atlantique.
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L'aquaculture nourrit le monde, mais elle
pourrait aussi avoir des impacts moins
heureux :
-
grandes quantités de déchets
organiques
-
réduction de la biodiversité
-
transmission de maladies
-
bactéries résistantes
-
menace sur les espèces sauvages
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Le quart des captures commerciales sert
à nourrir les poissons d'aquaculture.
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