La variole, un des pires fléaux de l'humanité. Au début
du 19e siècle, il fauchait plus de 500 000 personnes par année.
On l'avait surnommé « le tueur moucheté ».
Un virus contagieux, des pustules, de fortes fièvres : une
personne sur trois en mourrait. Ceux qui survivaient étaient défigurés
ou aveugles. Car il n'y a pas de traitement curatif.
Dans les pays occidentaux, au vingtième siècle, grâce
au développement d'un vaccin, on avait stoppé les épidémies.
La bataille s'est alors déplacée dans les pays moins développés.
À la suite d'une remarquable campagne de vaccination, la médecine
moderne a fini par triompher du « tueur moucheté ».
En 1980, on a déclaré la maladie éradiquée,
c'est-à-dire supprimée, disparue totalement de la planète.
Officiellement, il n'y
a que deux laboratoires, l'un aux États-Unis et l'autre en
Russie, qui ont conservé des souches du virus. Question de
mettre au point de nouveaux vaccins, si par malheur le virus réapparaissait
naturellement.
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La variole, un des pires fléaux de l'humanité. Au début
du 19e siècle, il fauchait plus de 500 000 personnes par année.
On l'avait surnommé « le tueur moucheté ».
Un virus contagieux, des pustules, de fortes fièvres : une
personne sur trois en mourrait. Ceux qui survivaient étaient défigurés
ou aveugles. Car il n'y a pas de traitement curatif. 