Philadelphie. Cette ville n’a pas échappé à la vague de popularité des religions orientales qui a frappé l’Amérique dans les années 1970 et 1980. Le docteur Michael Baine, un omnipraticien de 46 ans, est bouddhiste. Comme les trois millions d’Américains qui pratiquent le bouddhisme, la méditation est au cœur de sa vie spirituelle. Dans son cas, ses premières expériences mystiques remontent à l’âge de 14 ans. Aujourd’hui, il médite une heure par jour.

Le rituel joue un rôle important dans la méditation : dans le calme et le silence, on laisse d’abord son esprit glisser vers une grande quiétude au rythme apaisant de sa respiration.

En se concentrant sur un objet, un mantra visuel, on entre dans un état d’union : notre corps ne fait qu’un avec le monde qui nous entoure…

« C’est comme reconnaître quelque chose qui a toujours été là. Il faut laisser aller cette barrière que nous avons érigée autour de notre univers. Lorsqu’il y a relaxation, qu’on abandonne cette frontière, on laisse entrer l’univers en nous. Un univers qui a toujours été là, mais que nous ressentons beaucoup plus. » - Dr Michael Baine

L’expérience mystique chez les bouddhistes en est une d’union avec l’univers. Elle a pour but d’approfondir la connaissance de soi. Mais l’expérience mystique existe également dans toutes les religions : de l’Islam au Judaïsme, en passant par le Christianisme. Chez les catholiques, c’est la prière qui permet d’atteindre cette expérience; elle est interprétée comme un rapprochement avec Dieu. Ce qui soulève la question fondamentale :

Est-ce que notre cerveau possède des mécanismes qui nous permettent d’entrer en contact avec Dieu ?

Que se passe-t-il lorsqu’on vit ce genre d’expérience ?

Pour tenter d’y répondre, le radiologiste Andy Newberg, de l’Université de Pennsylvanie, utilise les nouvelles techniques d’imagerie médicale.

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Titre : le cerveau mystique

Journaliste : Michel Rochon     Réalisatrice : Chantal Théorêt
Adaptation pour Internet : Claudine Magny et Karine Boucher

Dossier préparé en septembre 2002
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