Serbie-et-Monténégro 8 - Hongrie 7
Une conclusion surprise

Danilo Ikodinovic (CP Photo/Frank Gunn)

30 juillet 2005 - La Serbie-et-Monténégro a remporté l'or, samedi, au tournoi masculin de water-polo des XIes Championnats du monde FINA.

Ils ont battu les Hongrois 8-7 au terme d'un match chaudement disputé. C'est une revanche des Jeux olympiques d'Athènes, où les Hongrois avaient remporté la finale entre les deux équipes.

Le Serbe et Monténégrin Danilo Ikodinovic a complètement dominé l'attaque de sa formation avec quatre buts.

Le match extrêmement serré a vu les deux équipes nez-à-nez à six reprises dans le match. Ikodinovic a finalement fermé les livres avec 1 min 9 secondes à jouer, et son équipe s'est contentée d'écouler le temps qui restait.

Médaillés de bronze aux Jeux de Sydney (2000) et aux mondiaux de Barcelone (2003), les Serbes et Monténégrins ont finalement décroché une première médaille d'or depuis 2000.

La grande vedette de la Serbie-et-Monténégro, Aleksandar Zapic, a été plutôt discrète en finale, inscrivant un seul but. Il s'agissait de son 26e du tournoi, un sommet.

Le bronze aux Grecs

Les Grecs ont remporté la médaille de bronze. Ils ont arraché une victoire de 11-10 aux Croates à l'issue d'un duel serré qui a nécessité deux périodes de prolongation.

Les Grecs ont amorcé le match en force avec une avance de deux buts. Mais les Croates sont revenus dans le match en créant l'égalité 4-4 grâce à trois arrêts de suite de leur gardien. Cette prestation du gardien croate a permis à ses coéquipiers de reprendre l'initiative. Ils ont pris l'avance une première fois dans le match (5-4).

Les deux équipes se sont échangé des buts, chacune des formations se montrant toutefois très avare, pour mener le match à une impasse de 8-8 avec un peu plus d'une minute à jouer. Les Croates croyaient avoir scellé l'issue de la rencontre lorsque leur vedette, le numéro 8 Teo Dogas, a coupé une passe. Il en a profité pour filer en échappée. Il a battu le gardien avec un tir aussi puissant que précis à 34 secondes de la fin.

Mais les Grecs ont refusé d'abdiquer et ils se sont regroupés pour créer l'égalité 9-9 avec 9 secondes à jouer. La prolongation était alors inévitable. Il a fallu deux périodes pour déterminer la formation qui allait monter sur la troisième marche du podium.