Tournoi masculin
Le meilleur résultat possible pour le Canada...

Noah Miller (CP Photo/Frank Gunn)

20 juillet 2005 - D'un côté, une équipe de water-polo en reconstruction qui ne s'est pas qualifiée pour les derniers Jeux olympiques. De l'autre, la meilleure équipe au monde et à Athènes. Ce qui devait arriver arriva...

À son 2e match dans le tournoi des Championnats du monde FINA, les Canadiens se sont inclinés 11-3 face aux Hongrois. Mais pas sans lutter. Le Canada n'a jamais baissé les bras et nous a même fait rêver brièvement à l'impossible en début de deuxième quart. Le but d'Aaron Feltham portait alors la marque à 3-1.

Le Canada a aussi excellé en fin de match, inscrivant deux buts grâce à des tirs précis de Jean Sayegh et de Kevin Graham.

« Dans l'ensemble, nous avons suivi le plan de match et nous avons joué au niveau dont nous sommes capables. Mais nous devons jouer à ce niveau durant les quatre périodes, a expliqué Nathaniel Miller. Nous devions provoquer des opportunités, et c'est ce que nous avons fait. »

Les Hongrois trop forts

Pour le reste du match, les Hongrois étaient partout. Et chaque attaque canadienne se heurtait à Zoltan Szecsi, l'impérial gardien hongrois. Du côté du tableau indicateur, Peter Biros a dominé la troupe hongroise avec trois buts. Norbert Madaras et Tamas Kasas ont inscrit deux filets chacun. Tamas Molnar, Rajmond Fodor et Adam Steinmetz ont complété la marque.

La défensive hongroise, quant à elle, a obligé le Canada à adopter une stratégie d'attaque à mille lieues du filet.

« On pouvait foncer, mais on ne pouvait pas finir les opportunités. Et contre les Hongrois, ça ne pardonne pas car ils jouent une excellente contre-attaque, prétend Miller. La stratégie était d'attendre à la dernière seconde et de forcer le jeu. Nous savons que nous ne pouvons pas bloquer la contre-attaque hongroise. »

Le Canada présente maintenant un dossier de 0-2, après la défaite de 19-4 face aux Croates. Prochaine étape: vendredi 19 h contre la Roumanie.

Le moral tient la route

Après deux matchs à se faire surclasser, plusieurs joueurs auraient déjà dû perdre le moral. Mais il n'en est rien pour l'équipe canadienne, pour qui ces défaites font partie du parcours obligé.

« Le moral va très bien et tout le monde regarde vers l'avant. Il faut avouer que nous avons été très déçus lors du premier match. De plus, nous avons connu une série de hauts et de bas durant tout l'été. »

« Maintenant, nous devons être plus constants, a expliqué Miller. Nous avons démontré que nous pouvions déjà jouer contre les meilleurs au monde. D'ici 2 ou 3 ans, nous pourrons rivaliser contre les meilleurs au monde. C'est un processus normal d'apprentissage. »