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CMA 2009 : un choix unanime, mais difficile
Mise à jour le dimanche 22 février 2004, 11 h 37 .


La Péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick, a été choisie à l'unanimité pour accueillir le quatrième Congrès mondial acadien, en 2009. La région a été préférée à l'Île-du-Prince-Édouard, à Québec, ainsi que Nantes et Poitiers, en France. Le comité de sélection, formé par la Société nationale de l'Acadie, a expliqué son choix devant une cinquantaine de personnes rassemblées à Halifax.

Le choix a été unanime, sans être pour autant facile, comme en témoigne l'une des trois membres du comité de sélection, Françoise Enguhard : « Les quatre régions méritaient historiquement de recevoir le congrès. Elles avaient toutes un lien direct et un attachement profond à l'histoire et à la communauté acadienne. »

Le jury devait dépouiller les dossiers de candidature remis au plus tard le 30 septembre dernier. Le million de dollars promis par le gouvernement du Nouveau-Brunswick n'a donc pas été pris en considération.

Le coordonnateur de la mise en candidature de la Péninsule acadienne, Paul-Marcel Albert, croit que ce projet sera rassembleur pour la communauté : « Lorsqu'on a commencé à travailler à ce dossier-là, on a senti un effort, un voeu collectif de la Péninsule de travailler au dossier, d'oublier ses querelles de clocher. »

Jean-Marie Nadeau, celui chez qui l'idée du congrès a germé en 1988, souhaite que la région sache profiter du projet : « Quand j'ai lancé l'idée du Congrès mondial acadien, c'était un outil de renforcement pour le peuple atlantique. S'il n'y a pas d'Acadiens en Atlantique, il n'y a pas d'Acadie pour personne d'autre. »

De leur côté, les régions de l'Île-du-Prince-Édouard, de Québec et de Nantes et Poitiers en France se disent toutes prêtes à tenter de nouveau leur chance pour le congrès mondial de 2014, sauf la ville de Poitiers, qui déclare forfait pour au moins 20 ans.




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