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Depuis des décennies, on plante des arbres au Canada
La Journée mondiale de la Terre est célébrée tous les 22 avril. À cette occasion, nos archives nous font explorer une activité qui aide notre planète à mieux respirer : la plantation d’arbres.
Reverdir la Terre
Les forêts au Canada couvrent une superficie de 367 millions d’hectares.
Cela représente 9 % du territoire forestier mondial.
Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la déforestation, ou la dégradation des forêts, engendre jusqu’à un cinquième des émissions mondiales des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Le 22 avril 2014, le Téléjournal Ontario présente une initiative des élèves de l’École secondaire du Sacré-Cœur de Sudbury qui préparent une opération de transplantation d’une centaine de jeunes arbres à côté de leur établissement.
Les élèves interviewés dans le reportage expliquent leur implication dans le projet par leur désir de contribuer à la réduction de leur empreinte écologique.
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Un emploi d’été payant
Au Canada depuis des décennies, pour beaucoup d’étudiants, l’été est associé à un travail durant lequel ils reboisent des espaces forestiers.
C’est ce qui s’est passé dans le nord-est de la Saskatchewan, comme le montre ce reportage de Charles Marcoux présenté à l’émission Édition magazine le 20 juin 1990.
Cet été-là, comme le décrit le journaliste, une armée de jeunes s’active pour transplanter des épinettes blanches sur un territoire qui a été complètement dépouillé de tout conifère.
Le projet est financé par le programme provincial de reboisement de la Saskatchewan.
Le gouvernement de la province prévoyait qu’à la fin de l’été 1990, 30 millions d’arbres auraient été plantés.
Ce chiffre s’élèverait à 50 millions d’arbres au terme de l’été 1992.
On se demande bien ce qui peut décider les planteurs à venir travailler dans cette région où l’on trouve plus de moustiques que d’êtres humains.
L’argent paraît être un puissant incitatif.
On peut obtenir jusqu’à 6000 $ par été en plantant des arbres.
Mais l’appât du gain ne semble pas être la seule motivation.
Une participante, par exemple, avoue que ce travail lui a ouvert les yeux sur l’ampleur de la destruction de la forêt et que son travail contribue à régénérer cette dernière.
De l’aide venue de loin
Ce reportage du journaliste Jean-François Roy, diffusé à l’émission Le Canada aujourd’hui le 25 septembre 2000, nous présente le résultat d’une collaboration internationale.
Dans le Parc national du Bic, 14 jeunes venant d’un pays d’Amérique centrale, le Nicaragua, ont, avec de jeunes Canadiens, planté 200 arbres.
Ces jeunes Nicaraguayens et Canadiens participaient à des programmes de stage de Jeunesse Canada Monde et de Québec sans frontières.
Les stagiaires des deux pays ont été accueillis dans des fermes où ils se sont initiés à l’agriculture d’ici. L’opération de reboisement faisait partie de la formation.
Les jeunes Nicaraguayens semblaient enchantés de leur séjour dans le Bas-Saint-Laurent.
Ils se sont familiarisés avec un environnement très différent de celui de leur pays d’Amérique centrale, ont appris le français et appris le nom d’un arbre typiquement canadien : l’érable.