Le poète et rockeur québécois de 75 ans Lucien Francoeur revient sur sa vie aussi rebelle que bohème ainsi que sur sa carrière mouvementée à l'occasion de la sortie du film documentaire On achève bien les rockeurs. Au micro de Marie-Louise Arsenault, l'homme aux mille casquettes commente sa relation fusionnelle avec son unique fille, Virginie, également coréalisatrice du film, et parle de celle, tumultueuse, qu'il a entretenue avec la drogue. « Ya toujours un bon chum qui arrive et qui dit j'en ai de la bonne, tsé. »
J’ai flirté avec l'héroïne
, dit-il, sauf qu’à un moment donné, c’est devenu du fentanyl
. Après une surdose, l’homme raconte avoir eu un déclic le jour où il a vu le visage de sa fille en larmes. Le dernier tiers de ta vie, tu vas le faire les yeux grand ouverts
, s’est-il promis.
Dans cette entrevue, on apprend aussi que le pionnier de la contre-culture québécoise a dû changer plusieurs paroles de ses chansons sous la pression des féministes.