Le monde éducatif cherche des moyens pour concilier intelligence artificielle et apprentissage en salle de classe. Lorsqu'il s'agit de choisir s'il faut réprimander ou non les élèves qui utilisent ces nouvelles technologies, la question fait débat. Pour le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), Alain Laberge, la tricherie à l'école ne date pas d'hier.
« Est-ce que c’est Chat GPT qui a fait exploser tout ceci? Je ne crois pas. Il faut discuter avec nos élèves et voir si cela peut devenir un outil pédagogique au lieu d’une nuisance. »
Selon M. Laberge, malgré la nuisance d’une utilisation qui consiste à plagier l'entièreté d’un contenu issu de l’intelligence artificielle, il existe des moyens d’utiliser ces technologies sans compromettre l’apprentissage.
« Si c'est mot pour mot bien entendu, nous ne sommes pas d’accord avec ça », ajoute-t-il.
« Plusieurs vous diraient, on peut utiliser Chat GPT d’une façon positive. »
« Chat GPT nous amène des informations. Et bien c’est à nous en tant qu’être humain de se demander comment on peut faire une corrélation avec d’autres informations. »