Le premier long métrage documentaire du cinéaste Henri Pardo, intitulé Cher Jackie, se veut un hommage à la légende du baseball Jackie Robinson, mais aussi un regard réaliste sur les citoyens « ordinaires » de la Petite-Bourgogne, à Montréal. Le réalisateur raconte pourquoi il était important pour lui de faire le portrait des afrodescendants de ce quartier culturellement important de la métropole.
Henri Pardo souligne qu’il ne faut pas penser que l’histoire incroyable de ce joueur est représentative de celle de toute la communauté noire de la Petite-Bourgogne. Il est plutôt d’avis qu'il pourrait s'agit d'un cas d’exception.
« On met le “spotlight” sur une personne, sur une histoire qui a du succès, qui est renversante, et puis on se l’approprie. On se dit, cette vie-là est [accessible] à tous les gens qu’il représente. »
À la suite de la réalisation de son documentaire, Henri Pardo en est venu à la conclusion que les différentes instances politiques devraient écouter davantage ce que les citoyens de la Petite-Bourgogne ont à dire, car « ce sont eux qui vont savoir quel genre d’intervention [policière] il faut dans leur quartier ».