« C'est une idée qui a toujours traîné dans ma tête : raconter une histoire qui a été effacée. C'est devenu comme un super objectif », explique Henri Pardo. Le réalisateur affirme qu'il a creusé longtemps avant de trouver la manière appropriée de raconter la vie de ces personnes qui avaient été invisibles, comme celle du premier esclave canadien, Olivier Le Jeune.
« On a pris le temps d'analyser chaque aspect. On parle par exemple de la rythmologie, qui est un point central de notre culture qui raconte nos oppressions et nos bons coups. »
Le réalisateur nous explique également comment il a fait pour recréer le Canada d'il y a 400 ans à l'aide d'une vieille maison ancestrale et pourquoi il était important d'inclure des experts et des artistes tels que Dominique Fils-Aimé et Pierre Kwenders.