Hydro-Québec veut encore augmenter ses tarifs
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La société d'État comparaît devant la Régie de l'énergie pour défendre sa nouvelle hausse de tarifs de 2,7 % qu'elle compte appliquer au printemps. Il s'agirait d'une troisième augmentation en un an.
À Montréal, Hydro-Québec se présente de nouveau devant la Régie de l'énergie du Québec pour expliquer les raisons qui motivent la nouvelle hausse de tarifs qu'elle réclame. Dans sa demande, Hydro-Québec propose de hausser ses tarifs d'électricité de 2,7 % à compter du 1er avril prochain.
Si la Régie donnait le feu vert à la société d'État, il s'agirait d'une troisième augmentation consécutive des tarifs d'électricité au Québec en un an, soit une augmentation globale de 7,1 % des tarifs cette année.
Selon Hydro-Québec, sa division responsable de la distribution entend augmenter son rendement de 9,4 % cette année. Notons qu'au troisième trimestre de 2004, Hydro-Québec avait déjà accumulé 1,8 milliard de dollars de profits.
Sam Hamad n'a pas l'intention d'intervenir
Au gouvernement du Québec, où ces augmentations à répétition du prix de l'électricité font beaucoup de mécontents, le ministre des Ressources naturelles du Québec, Sam Hamad, a déclaré ne pas avoir l'intention d'agir pour contrer cette nouvelle hausse.
Une déclaration qui va directement à l'encontre d'une résolution adoptée par les membres du Parti libéral lui réclamant d'intervenir pour bloquer cette nouvelle augmentation de tarifs à Hydro-Québec.
Selon les termes de cette résolution libérale, le gouvernement du Québec devrait également imposer à Hydro un plafond annuel d'augmentation des tarifs alignés sur l'indice des prix à la consommation.
Il va sans dire que les augmentations à répétition du prix de l'électricité par Hydro-Québec ont de quoi irriter les contribuables alors qu'Hydro réalise d'importants profits.
À l'Union des consommateurs, on dénonce cette nouvelle demande d'augmentation en soulignant que les contribuables québécois ont payé de leur poche le développement d'Hydro-Québec et qu'ils doivent bénéficier de cet investissement collectif.