Les suspects du meurtre du militant sikh de Colombie-Britannique iront en cour mardi
L’Équipe intégrée d’enquête sur les homicides a publié des photos de Karan Brar (à gauche), Kamalpreet Singh (au centre) et Karanpreet Singh (à droite), les trois hommes arrêtés pour le meurtre de l'activiste sikh Hardeep Singh Nijjar à Surrey, Colombie-Britannique, en juin 2023.
Photo : L’Équipe intégrée d’enquête sur les homicides
Les trois suspects accusés du meurtre du militant sikh Hardeep Singh Nijjar, l'année dernière en Colombie-Britannique, doivent comparaître mardi devant le tribunal de Surrey.
Les ressortissants indiens Karanpreet Singh, Kamalpreet Singh et Karan Brar doivent faire face à des accusations de meurtre au premier degré et de complot en vue de meurtre devant la cour provinciale de Surrey.
Leur arrestation a eu lieu vendredi à Edmonton pour le meurtre de M. Nijjar, en juin 2023, devant le temple sikh de Surrey, dont il était le président.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau lors d'une rencontre bilatérale avec son homologue de l'Inde, Narendra Modi.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Le meurtre de M. Nijjar, qui militait pour l'indépendance d'un territoire sikh connu sous le nom de Khalistan, a troublé les relations entre le Canada et l'Inde après que le premier ministre Justin Trudeau eut déclaré, en septembre dernier, à la Chambre des communes que des renseignements crédibles laissaient à penser que le gouvernement indien était à l'origine de sa mort.
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Les actes d'accusation des trois suspects allèguent que, à partir du 1er mai 2023, ils ont conspiré à Surrey et à Edmonton dans le but de tuer M. Nijjar, tandis que les chefs d'accusation de meurtre soutiennent que tous les trois ont utilisé une arme à feu lors du meurtre.
L'Inde a nié à plusieurs reprises toute implication dans la mort de M. Nijjar, tué par balle dans sa camionnette alors qu'il quittait le stationnement du temple.
Subrahmanyam Jaishankar, le ministre indien des Affaires étrangères, a accusé le Canada, durant la fin de semaine dernière, d'accueillir des criminels venus d'Inde.
En réponse aux arrestations, il a déclaré que des criminels recherchés
en provenance d'Inde et des personnes ayant des liens avec le crime organisé du Pendjab
avaient pu entrer au Canada.
S'exprimant samedi soir au gala de la Fondation des sikhs du Canada tenu au Musée royal de l'Ontario, à Toronto, le premier ministre Justin Trudeau a salué les accusations portées en lien avec le meurtre de M. Nijjar et a déclaré que les Canadiens avaient le droit fondamental de vivre en sécurité, à l'abri de la discrimination et des menaces de violence.
