Une AGA tumultueuse avec plus de 200 citoyens au Palais Centre-Ville de Saint-Quentin

Après une tentative avortée il y a deux semaines, l’assemblée générale annuelle du Palais Centre-Ville de Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick, a finalement eu lieu lundi soir, devant une foule de plus de 200 personnes.

Malgré la présence d’un président d’assemblée indépendant, la réunion a été interrompue à plusieurs reprises par un groupe d’opposants, mené par Chrissy St-Pierre.

Chrissy St-Pierre a travaillé comme contractuelle pour cette salle de congrès en 2023, et réclame maintenant des changements au fonctionnement de l’organisme. Son mandat : gérer la salle appartenant à la Ville de Saint-Quentin.

Nous, après six ans d’opération, on trouve que c’est peut-être le temps de passer […] à une phase deux. Puis de vraiment se concentrer sur la rentabilité, avance Chrissy St-Pierre.

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Malgré la présence d’un bon nombre d’opposants, lors des votes, la salle semblait majoritairement favorable à l’administration actuelle.

Le président du conseil d’administration du Comité de gestion du Palais Centre-Ville, Aldéo Landry affirme que le conseil est ouvert à toute opinion citoyenne, qu’elle soit négative ou positive.

Mais, on veut avoir une opinion par exemple. On ne veut pas avoir une critique qui n’amène rien, nuance-t-il. Constructeur, oui, mais pas destructeur.

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Il n’y a aucune affaire de vengeance, clame de son côté Chrissy St-Pierre. C’est purement professionnel, puis c’est purement pour moi et pour tout le monde, par amour de notre communauté.

La mairesse s’abstient de commentaire

Même si plusieurs questions ont été dirigées vers elle, la mairesse Nicole Somers s’est abstenue de tout commentaire au terme de la rencontre.

Interrogé à savoir comment il envisage la suite, Aldéo Landry répond qu'il ne pense pas que ça va nous nuire, à nous, mais c’est loin d’encourager le bénévolat.

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Lors de la période des questions, quelques citoyennes ont exprimé leurs sentiments relativement à la tournure des événements.

Je trouve ça triste de voir qu’on est une si petite communauté pis qu’on n’est pas capable de s’entendre, a dit l’une d’elles au micro.

Ça me blesse le cœur d’entendre tout ça à soir. Parce que nous autres, on a mis notre cœur icitte, a ensuite renchéri une autre citoyenne.

D’après le reportage de Serge Bouchard