Des élus municipaux de Winnipeg s’opposent au projet de fermeture de piscines

Dans son budget préliminaire publié au mois de février, la Ville de Winnipeg a indiqué qu'elle prévoyait la fermeture de trois piscines, dont deux piscines extérieures dans l’est de la ville, pour faire des économies. Le conseiller municipal de Saint-Boniface, Mathieu Allard, estime que ces choix qui ne reposent pas sur un « traitement équitable ».

Je suis là pour vous demander de mettre ce projet sur pause, a indiqué Mathieu Allard, lundi matin, en s'adressant au comité des services communautaires de la Ville de Winnipeg.

L’élu de Saint-Boniface espère ralentir et peut-être même empêcher la fermeture des piscines de Windsor Park et Happyland, qui sont situées dans sa circonscription municipale.

Je tiens à souligner que les piscines de Saint-Boniface ont été ciblées et qu'elles n'ont pas reçu un traitement équitable par rapport aux autres piscines de la ville. Ce sont les seules piscines qui ont été analysées, à l'exception de la piscine d'Eldon Ross, indique-t-il.

Cet argument repose en partie sur des calculs effectués par le journal Winnipeg Free Press, qui estime que les frais d’exploitation de ces deux piscines sont moins élevés que ceux d’autres installations municipales similaires.

De plus, les frais de fonctionnement par visite seraient ainsi de 21 $ pour la piscine Happyland, et de 13 $ pour celle de Windsor Park, alors que les frais moyens s'élèvent à 14 $.

Dans une motion déposée devant le comité des services communautaires lundi matin, Mathieu Allard demande que la fermeture de ces piscines soit mise sur pause et qu'une consultation publique soit menée pour permettre au public de choisir les piscines qui devraient fermer.

La conseillère municipale de Daniel-McIntyre, Cindy Gilroy, veut aussi que ce projet de fermeture soit suspendu.

Ce n'est pas parce qu'une piscine n'est pas fréquentée qu’il faut la fermer, affirme-t-elle.