Achat local : le point de vue des candidats à la mairie de Rimouski
Un candidat à la mairie, Marc Parent, propose une politique d'achat local pour la Ville.
Photo : Radio-Canada / Martin Thibault
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le candidat à la mairie de Rimouski, Marc Parent, a fait connaître vendredi sa politique d'achat local. Ses adversaires partagent ses idées en émettant toutefois un bémol.
Un texte d'Isabelle Damphousse
S’il est élu maire de Rimouski, Marc Parent promet de modifier la politique contractuelle de la Ville telle que le permet la nouvelle loi 122.
Cette nouvelle politique permettrait à la ville de lancer l'appel d’offres localement pour les achats de moins de 100 000$.
Certaines personnes ont choisi de diaboliser la nouvelle loi 122. Je crois que bien appliquer cette loi peut permettre l’achat local.
Il cite en exemple l’achat de véhicules municipaux. La ville de Rimouski a déjà acheté des véhicules aussi loin que Québec ou Montréal parce qu’un concessionnaire y avait offert un prix inférieur de quelques centaines de dollars.
Éviter la collusion
Pierre Chassé est en accord avec la politique d’achat local de son adversaire, mais il veut s’assurer que la nouvelle loi 122 n’ouvre pas la porte à de la collusion.
Le candidat à la mairie vient de terminer une tournée auprès des concessionnaires automobiles de Rimouski. Il dit avoir discuté de cet enjeu avec eux tout en leur rappelant les responsabilités des élus municipaux de s’assurer que les contribuables paient la juste valeur des biens achetés par la Ville.
Quant à lui, Djanick Michaud exigerait la création d’une vigie externe et indépendante pour l’attribution des contrats de moins de 100 000$.
Il faut éviter de tomber dans les perspectives du copinage.
Pour sa part, Gilles Thériault dit qu’il a toujours favorisé l’achat local. Il dit être surpris d’une telle proposition puisque la Ville de Rimouski a déjà une politique d'approvisionnement qui favorise l'achat local.