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INSOLITE : Le sinistre musée de Vancouver

Radio-Canada

Le musée de la police de Vancouver est une attraction touristique pas comme les autres, qui illustre un côté plus sombre de l'histoire de la ville.

Un texte de Benoit Clément

Le musée est installé dans l’ancien édifice du coroner de la ville, dans le quartier Downtown Eastside. C’est là que les autopsies étaient pratiquées jusqu’en 1980, pour déterminer la cause de la mort des victimes de crime.

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On trouve donc sous le même toit le musée de la police de Vancouver et le musée du coroner... de même qu'un bon nombre de pièces un peu troublantes. L'exposition permanente présente, entre autres, les outils du coroner et des organes conservés dans des bocaux qui illustrent les causes de la mort des victimes.

Le but de ces expositions, dit la conservatrice du musée, Elizabeth Peterson, est d’informer les gens sur un pan de l’histoire de Vancouver qu’on oublie souvent. « Nous voulons exposer les histoires des crimes, mais également la façon dont ils sont résolus », explique-t-elle.

Crimes véritables

L’exposition temporaire du moment « True Crimes », nous plonge dans les enquêtes que la police de Vancouver a menées depuis sa création.

Un contenant de fertilisant, trouvé au domicile de Rene Castellani lors de l'enquête sur le meurtre de sa femme. Ce fertilisant contenait de l'arsenic.

Une des pièces à conviction saisie lors de l'enquête de la police sur Rene Castellani.

Photo : Radio-Canada / Simon Charland-Faucher

L’affaire du meurtrier au lait frappé a marqué l'histoire. Rene Castellani, un animateur radio très populaire dans les années 1960, a été condamné à mort pour avoir tué sa femme en lui servant des boissons au lait empoisonnées à l’arsenic.

Fait intéressant : son procès en 1967 s’est tenu dans l’édifice même du musée de la police de Vancouver, qui était à l’époque la cour du coroner.

La hache ayant servie aux meurtres des membres de la famille Kosberg en 1965, sur laquelle on peut voir des traces de sang et des cheveux.

L'arme du crime, lors des meurtres de la famille Kosberg en 1965, est exposée au musée.

Photo : Radio-Canada / Simon Charland-Faucher

Autre cas troublant : celui des meurtres des membres de la famille Kosberg.

En 1965, Thomas Gordon Kosberg, 17 ans, a tué six membres de sa famille.

Le musée montre la hache qu’il a utilisée. On peut voir des traces de sang et même des cheveux des victimes.

Elizabeth Peterson reconnaît que c’est peut-être morbide d’avoir l’arme qui a servi dans une pareille tragédie au musée. « Oui, c’est vrai que ces crimes sont horribles. Mais c’est aussi intéressant d’en apprendre plus sur certains cas historiques dans la ville », croit-elle.

La conservatrice du musée est d'avis que ces morts peuvent servir à informer les gens et à les intéresser à la criminologie.

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