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Narvaez souffle la première étape du Giro à Pogacar

Assis sur son vélo, il écarte les bras devant deux rivaux à l'arrivée.

L'Équatorien Jhonathan Narvaez jubile après sa victoire.

Photo : AP / Gian Mattia D'Alberto

Agence France-Presse

Tadej Pogacar est passé tout près d'un début de Tour d'Italie parfait. Le Slovène, grand favori de la 107e édition, a raté de peu la victoire dans la première étape, finalement revenue à Jhonatan Narvaez, qui a reçu le premier maillot rose samedi à Turin.

Pour sa première apparition au Giro, Pogacar a entrevu le maillot de meneur qu'il espère avoir sur les épaules le 26 mai à Rome à l'issue de la 21e et dernière étape.

Le phénomène de l'équipe UAE était en tête à 200 mètres de la ligne d'arrivée, mais il s'est fait déborder sur le faux plat final par l'Équatorien et par l'Allemand Maximilian Schachmann.

J'ai lancé le sprint trop tôt, Narvaez était plus rapide et j'ai dû attaquer fort pour revenir sur les échappées. Mais je peux être satisfait de ma journée, j'ai envoyé un message fort à la concurrence, a dit Pogacar.

Il est parti de trop loin après une étape aussi dure, je voulais attendre le plus longtemps possible, a analysé Narvaez, qui a inscrit sa deuxième victoire d'étape dans le Giro quatre ans après la première. On savait que c'était une étape qui pouvait me convenir, a-t-il assuré.

Chez les Canadiens, Michael Woods a dû se contenter du 72e échelon, à 8:13 de la tête. Son compatriote et coéquipier d’Israel-Premier Tech, Riley Pickrell, a fini au 175e et avant-dernier rang.

Jusqu'à ce final, Pogacar, en quête du doublé Tour d'Italie/Tour de France qui n'a plus été réalisé la même année depuis l'Italien Marco Pantani en 1998, avait parfaitement géré la journée.

Il a fait rouler son équipe dans le Colle Maddelena, à 30 kilomètres de l'arrivée. Cette montée au train a fait quelques dégâts parmi les prétendants au podium, comme le Français Romain Bardet, décramponné avec une minute de retard au sommet.

Le Slovène, vainqueur cette année des Strade Bianche, du Tour de Catalogne et de Liège-Bastogne-Liège, est passé à l'attaque dans la dernière difficulté, une rampe de 1,4 kilomètre avec des passages à 16 %.

Seul Narvaez est parvenu à le suivre avant d'être rejoint par Schachmann, mais c'est l'Équatorien de l'équipe Ineos qui a le mieux géré le final, refusant notamment de prendre un relais à l'invitation de Pogacar.

C'est sans doute partie remise pour le Slovène, double vainqueur du Tour de France. Peut-être dès dimanche avec une deuxième étape présentée comme l'un des tournants de l'épreuve avec son arrivée au sanctuaire d'Oropa, à 1159 mètres d'altitude.

Cette première journée a été compliquée pour certains de mes coéquipiers. La deuxième étape avec cette arrivée à Oropa nous conviendra mieux, a conclu Pogacar.

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