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Le plus beau cadeau de William Dandjinou

Il lève les bras au ciel.

William Dandjinou

Photo : Antoine Saito

William Dandjinou avait peine à trouver les mots pour décrire ce qu’il ressentait, dimanche après-midi, à l'aréna Maurice-Richard.

Le longiligne patineur montréalais a remporté le premier titre de champion national de sa jeune carrière, le jour de son 22e anniversaire de surcroît.

C’est gros, c’est gros, a répété le jeune homme. Je n’ai pas de mots pour l’instant, je vais juste essayer de vivre le moment. C’est le plus beau cadeau que je pouvais m’offrir, devant ma famille en plus. C’est une super belle journée et je suis rempli d’amour et de bonheur.

Dandjinou a devancé de justesse Steven Dubois, vainqueur des trois derniers Championnats nationaux. Les deux pouvaient encore espérer l’emporter au départ de la finale du 1000 m, leur dernière course de la fin de semaine.

C’était tout ou rien en cette dernière journée, parce que j’avais déjà obtenu ma qualification pour les Coupes du monde, a dit Dandjinou. Au départ de la finale, c’était le titre ou je finissais la course dans la bande. Je n’avais rien d’autre à gagner.

Un patineur de vitesse, vêtu d'une combinaison noire et d'un casque jaune, se penche pour effectuer un virage.

William Dandjinou

Photo : Antoine Saito / Patinage de vitesse Canada

Dandjinou roule sa bosse depuis un moment en équipe nationale, même si les dernières années ont été parsemées de hauts et de bas. Sa non-qualification olympique l’a blessé.

Son titre, après un très bon été d’entraînement, représente un véritable baume.

Ça veut dire beaucoup. L’année olympique, j’étais remplaçant, donc j’assistais à tous les événements auxquels l’équipe participait, mais un peu dans l’ombre. Je suis fier du résultat de la fin de semaine. Je suis juste content de le faire avec une aussi belle équipe. L’ambiance est saine malgré la compétition.

Steven Dubois n’avait pas l’air trop déçu de céder sa couronne. Et non, ce n’était pas un cadeau d'anniversaire. Le triple médaillé olympique à Pékin visait la victoire, mais a été vaincu par un rival qui a tutoyé la perfection au cours de la fin de semaine.

Un patineur de vitesse, vêtu d'une combinaison noire et d'un casque jaune, se penche vers la gauche pour effectuer un virage.

Steven Dubois aux Championnats canadiens

Photo : Antoine Saito / Patinage de vitesse Canada

Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne se mette à être super constant, a dit Dubois du champion. Il a toujours bien patiné, mais il était parfois instable et il tombait souvent malgré tout son potentiel. Là, physiquement, tactiquement et techniquement, il est vraiment sur la coche. Tout l’été, il a été difficile à battre en course et j’ai hâte de voir sa progression cette année.

Dubois était heureux d’avoir pu travailler ses dépassements au cours de la fin de semaine.

J’ai essayé des trucs différents et j'ai beaucoup pratiqué mes dépassements intérieurs cet été. Je voulais évaluer mes acquis en course. Je me suis mis dans le trouble assez souvent et j’ai été capable de m’en sortir. J’ai hâte de voir ce que ça va donner en Coupe du monde.

Trois hommes, médaille autour du cou, prennent la pose sur un podium après une compétition de patinage de vitesse sur courte piste.

William Dandjinou entouré de Steven Dubois et de Pascal Dion

Photo : Antoine Saito / Patinage de vitesse Canada

Les vétérans Pascal Dion et Jordan Pierre-Gilles ont respectivement terminé 3e et 4e au cumulatif. Les deux ont ainsi assuré leur place pour les premières compétitions internationales de la saison.

Sarault surprise par son premier titre

Courtney Sarault ne pensait pas qu’elle avait encore une chance mathématique de remporter le titre national au départ de la dernière finale. Pourtant, en dépassant Kim Boutin dans l’avant-dernier tour du 1000 m, c’était pour elle mission accomplie.

Les quatre meilleurs résultats de la fin de semaine, en six épreuves, sont comptabilisés pour le classement général.

Je me suis élancée sans attente, je voulais tout donner au 1000 m pour m’amuser, y aller à fond et c’était finalement ma meilleure course de la semaine, a dit la Néo-Brunswickoise. J’ai été surprise quand l’annonceur maison a dit mon nom, parce que j’étais sur le point de quitter la glace. Je croyais que Kim serait la championne canadienne, donc c’est une belle surprise.

Sarault doutait de ce dont elle était capable après de grosses semaines d’entraînement.

Une patineuse de vitesse, vêtue d'une combinaison rouge et noire, pose la main sur la glace en faisant un virage.

Courtney Sarault

Photo : Antoine Saito / Patinage de vitesse Canada

Mes jambes étaient très fatiguées et mon objectif était surtout d’être prête pour les premières Coupes du monde de la saison. Je suis très heureuse de ce titre.

Kim Boutin, elle, ne semblait pas non plus abattue par sa deuxième position, bien au contraire.

La Sherbrookoise fera l’impasse sur les quatre premières Coupes du monde de la saison parce qu’elle est en stage en éducation spécialisée. Depuis quelques semaines, elle ne s’entraîne que trois journées par semaine plutôt que six.

Elle a tout de même été d’une remarquable régularité puisqu’elle a terminé première ou deuxième à ses six courses.

Une patineuse de vitesse, les mains sur les genoux, sourit après une course.

Kim Boutin tout sourire

Photo : Antoine Saito / Patinage de vitesse Canada

Je suis vraiment contente, parce que ma priorité en ce moment, c’est l’école, a dit Boutin. Ça me fait du bien de venir ici, de m’amuser et de patiner un peu différemment. C’est différent comme préparation, mais c’était prévu comme ça dans mon cycle olympique.

C’est une période au cours de laquelle je prends soin de moi mentalement et je ne me mets pas trop de pression, ajoute la quadruple médaillée olympique. Mais c’est plus fort que moi, j’ai toujours envie de gagner et ce sera toujours comme ça. J’étais relaxe ce week-end et j’ai patiné dans la perspective de ne m’imposer aucune pression.

Les Québécoises Florence Brunelle, Danaé Blais et Claudia Gagnon ont suivi Sarault et Boutin au classement.

L’identité de la douzaine d’athlètes retenus pour représenter le Canada aux deux premières Coupes du monde à Montréal sera connue d’ici deux semaines.

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