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Un organisme sudburois qui permet aux nouvelles arrivantes noires de s’épanouir

Dunni Olayeni et Florish Adebayo participent à un atelier de coiffure.

L'Afro Youth and Women Foundation a récemment ajouté un programme de coiffure à l'intention des nouvelles arrivantes noires.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga

À la demande des bénéficiaires, l'Afro Youth and Women Foundation, à Sudbury, étend sa programmation entre autres pour promouvoir l'autonomisation financière des immigrants noirs. Mais l'instabilité de son financement menace sa survie.

Les cheveux n'ont presque plus aucun mystère pour Dunni Olayeni.

La Nigériane d'origine est arrivée à Sudbury en octobre dernier avec ses deux enfants.

Loin des siens, elle a souffert d'isolement, jusqu'à ce qu'elle découvre l'Afro Women and Youth Foundation, qui dessert les nouveaux arrivants afrodescendants.

Des mannequins qui portent des tresses

Des dizaines de femmes ont déjà pris part aux ateliers de coiffure de l'Afro Women and Youth Foundation.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga

Le jeune organisme qui prend de l'expansion vient de lancer une série d'ateliers notamment de couture, mais aussi de coiffure, une passion de longue date de Dunni Olayeni.

Ici, elle échange avec les nombreuses autres participantes et se fait de nouvelles amies.

Le programme m'a aidée à prendre confiance en moi et à me lancer dans la coiffure.

Une citation de Dunni Olayeni

Dunni Olayeni est régulièrement sollicitée par des femmes qui veulent faire tresser leurs cheveux. Je n'avais jamais pensé que je pouvais en vivre.

Partage d'expérience

Ici, les femmes noires immigrantes peuvent parler à des gens qui leur ressemblent et qui ont un vécu similaire, souligne la fondatrice de l'organisme, Adebola Adefioye.

Un vécu parfois teinté d'expériences douloureuses.

Florish Adebayo se souvient toujours des commentaires de son ex-employeur il y a quelques années au sujet de ses cheveux.

Il a raconté à ses enfants que j'avais des cheveux dégueulasses, raconte-t-elle.

Elle offre des ateliers de sensibilisation à la diversité et aux micro-agressions dans l'espoir, dit-elle, que plus aucune fille noire ne revive son expérience.

Florish Adebayo porte une chemise rose

Dans la série d'ateliers «BIPOC Stories 4 Change», Florish Adebayo parle aux jeunes et au public des commentaires blessants qu'elle a déjà au sujet de ses cheveux.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga

Un avenir incertain

Malgré leurs succès, les programmes de la fondation sont menacés. Le financement, qui était octroyé jusqu'à présent par Centraide Nord-Est de l'Ontario et la Catherine Donnelly Foundation, arrive à échéance dans un mois.

Adebola Adefioye réclame un financement à plus long terme pour les initiatives communautaires d'appui aux nouveaux arrivants, mais sa demande demeure pour le moment sans réponse.

Dunni Olayeni n'arrive pas à s'imaginer ce qu'aurait été son parcours sans l'appui de la fondation. Elle espère que d'autres femmes pourront en bénéficier.

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