Finale de la LHJMQ : les Voltigeurs retournent à la maison avec deux victoires en poche

Les Voltigeurs retournent à la maison avec en poche les deux premiers matchs de la finale des séries de la Ligue de hockey junior Maritimes-Québec (LHJMQ). Après un match serré, les Drummondvillois ont finalement obtenu la victoire par la marque de 1-0 en prolongation.

Lors de ce deuxième affrontement, le Drakkar et les Voltigeurs ont finalement offert aux partisans le spectacle qui était pressenti pour cette finale des éliminatoires : un match serré. Les deux meilleures formations de la saison régulière ont maintenu les 3 042 partisans du Centre Henry-Leonard sur le bout de leur siège.

Après trois périodes, les deux équipes étaient toujours nez à nez. Il aura fallu attendre la 96^e minute de jeu pour assister au premier but de la rencontre, marqué par Ethan Gauthier, avec l'aide de Mikael Huchette et de Mikaël Diotte.

L’entraîneur-chef des Voltigeurs, Sylvain Favreau, peine à croire que sa formation a pris les devants 2 à 0 sur la route.

C’est tellement une série qui est proche sur la glace et qui se joue sur les détails, explique Sylvain Favreau.

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Malgré la défaite, le directeur général et entraîneur-chef du Drakkar de Baie-Comeau, Jean-François Grégoire est satisfait de la manière dont son équipe a disputé le match.

C’est un bon match, on a fait ce qu’on avait à faire. On a bien distribué la rondelle, les gars ont compétitionné et ils se sont donné une opportunité de l'emporter, constate ce dernier.

Le portier des Voltigeurs, Riley Mercer, conserve ainsi sa fiche parfaite jusqu'ici en finale, repoussant les 33 tirs du Drakkar. Le gardien vétéran a par ailleurs réalisé plusieurs arrêts spectaculaires en fin de rencontre et retourne à Drummondville avec deux jeux blancs.

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Sylvain Favreau a d’ailleurs souligné la qualité du jeu de son gardien étoile qui a fait 76 arrêts sans jamais flancher depuis le début de la finale.

Dès mon arrivée à Drummondville, notamment lors du camp d’entraînement, j’ai su tout de suite que Riley serait notre homme de confiance, affirme M. Favreau.

Après un premier match à oublier, le gardien du Drakkar, Charles-Edward Gravel, a pour sa part retrouvé sa forme habituelle, n'accordant qu'un seul but sur les 39 tirs de l'adversaire.

Peu de buts, mais beaucoup d'action

Même si aucune des deux équipes n'est parvenue à trouver le fond du filet en temps réglementaire, les partisans ont eu droit à tout un spectacle.

Avec 16 tirs et deux avantages numériques, les Voltigeurs n'ont pas manqué d'occasions de marquer en première période, mais les efforts défensifs du Drakkar ont freiné la lancée de Drummondville.

Les partisans baie-comois ont également pu retrouver le jeu physique du Drakkar, après un premier match difficile. La troupe de Jean-François Grégoire a infligé une trentaine de mises en échec à ses adversaires lors des 20 premières minutes.

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Ça nous a donné l’occasion d’avoir une deuxième rondelle. On a fait de bons contacts physiques et parfois c’est un investissement. Je pense entre autres à quelques mises en échec d’Émile Chouinard, en troisième période, qui ont permis de séparer le porteur de la rondelle, précise l’entraîneur-chef du Drakkar.

Au deuxième tiers, les deux formations se sont souvent échangé la rondelle en zone neutre, misant sur une défense beaucoup plus hermétique. C'est plutôt en troisième période que les brigades offensives des Voltigeurs et du Drakkar ont accéléré la cadence.

Une fin de match enlevante

La pénalité du joueur des Voltigeurs, Matteo Rotondi, pour bâton trop élevé, offrant quatre minutes d’avantage numérique au Drakkar, a fait lever le toit du Centre Henry-Leonard au début de la troisième. C’est probablement l’amphithéâtre où j’ai joué qui est le plus bruyant , déclare Ethan Gauthier.

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N'étant pas en mesure de profiter de l'occasion, Baie-Comeau a même permis à l'adversaire de tenter sa chance avec un joueur en plus sur la glace. Le Sherbrookois Raoul Boilard a écopé d'une pénalité mineure, également pour bâton élevé. Rien n'y fait : la prolongation est nécessaire.

C’était très intense. Ce sont deux équipes qui jouent avec beaucoup d’énergie et jumelées avec l’ambiance qu’il y a ici [au Centre Henry-Leonard] c’est assez exceptionnel, mentionne Sylvain Favreau.

Après avoir passé bien près de mettre fin au match au tout début de la période de surtemps, Ethan Gauthier aura finalement eu raison du gardien Charles-Edward Gravel sur un tir du poignet à la 6^e minute de la prolongation.

C’est spécial, c’est toujours agréable de marquer dans ces moments-là, raconte la troisième étoile du match, Ethan Gauthier.

Le Drakkar devra donc impérativement remporter au moins un match sur la route pour forcer la tenue d'un cinquième match à Baie-Comeau.

Le Drakkar en confiance malgré la défaite

Jean-François Grégoire a estimé que, malgré l’absence de but sur le tableau d’affichage lors du deuxième match de la série, l’effort et la volonté étaient au rendez-vous vendredi soir pour la formation nord-côtière.

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Le prochain affrontement, qui aura lieu lundi à Drummondville, n'inquiète pas la formation nord-côtière.

Il faut jouer comme aujourd’hui [vendredi], on a gagné des matchs sur la route cette année, rappelle Jean-François Grégoire.

Si l'équipe souhaite trouver le fond du filet de Riley Mercer, il indique que des changements devront toutefois être apportés, dont la finition des tirs au but.

C’est une question de pouce et Riley Mercer est un grand bonhomme, avec ses jambières, il ferme les trous très rapidement, explique l’entraîneur-chef du Drakkar.

Malgré la situation dans laquelle se trouve la troupe de Jean-François Grégoire, celle-ci croit encore en ses chances.

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L’équipe et moi on n’est pas du tout ébranlé, il n’y a pas de stress à avoir , conclut le gardien du Drakkar, Charles-Edward Gravel