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Un nouveau portrait relance l’espoir de retrouver Ariel Jeffrey Kouakou

Deux personnes tiennent le portrait de leur fils.

Les parents du jeune Ariel, Fredéric et Noëlla Kouakou, ont accepté de collaborer avec le Réseau Enfants-Retour pour produire un nouveau portrait de leur fils disparu il y a 6 ans.

Photo : Réseau enfants retour

Le Réseau Enfants-Retour a décidé de relancer le dossier de disparition aujourd'hui en divulguant un nouveau portrait du jeune Ariel Jeffrey Kouakou, qui aurait 16 ans aujourd'hui.

Le 12 mars 2018, un petit garçon de 10 ans profite d'une journée pédagogique en apparence comme les autres pour visiter un ami.

La distance de marche est d'une dizaine de minutes, environ. Pour la première fois, sa mère lui accorde un privilège : celui de quitter le domicile pour se déplacer dans le quartier, sans accompagnement. Après tout, son enfant est un préadolescent, qui a tout d'un premier de classe.

Or, cette simple permission s'est transformée en cauchemar d'une vie.

Six ans jour pour jour, le Réseau Enfants-Retour relance le dossier avec un nouveau portrait.

Un portrait vieilli d'un enfant

Le Réseau Enfants-Retour propose ce portrait du jeune Ariel Jeffrey Kouakou qui aurait 16 ans, aujourd'hui.

Photo : Réseau Enfants-Retour

Aujourd'hui est une journée très difficile pour la famille d'Ariel. Six ans, c'est très long, a partagé Mélanie Aubut, directrice générale du Réseau Enfants-Retour.

L'initiative de dévoiler le vieillissement photo, c'est surtout pour informer le public de l'apparence de visage qu'aurait Ariel aujourd'hui. On espère avoir des indices, des informations qui puissent faire avancer l'enquête.

Une citation de Mélanie Aubut, directrice générale du Réseau Enfants-Retour

Le dossier du jeune Ariel a été le cas de disparition le plus médiatisé des dix dernières années à Montréal.

Lors de la disparition, le directeur par intérim du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Martin Prud'homme, avait déployé tous les moyens dont il disposait pour retrouver le jeune garçon. Une alerte Amber avait été déclenchée sans même avoir tous les critères (comme la marque d'un véhicule ou une plaque d'immatriculation), afin d'informer rapidement le public et fournir la description de l'enfant.

Trois embarcations sur la rivière des Prairies.

Le directeur par intérim du SPVM, Martin Prud'homme avait déployé tous les moyens dont il disposait pour tenter de retrouver le jeune Ariel. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Des recherches terrestres, aérienne, ainsi que dans la rivière des Prairies avaient été effectuées durant les trois semaines suivantes.

Plus de 10 000 informations du public avaient été reçues. Dans un quadrilatère de quelques kilomètres, les enquêteurs de la police de Montréal avaient aussi visité une vingtaine de personnes enregistrés au registre des délinquants sexuels afin de les interroger.

Malgré tout, les efforts n'ont donné aucun résultat.

Le reportage de Pascal Robidas

Le quartier Ahuntsic n'a jamais oublié

Au cours d'une mêlée de presse, la mère du jeune Ariel, Noëlla, avait de son côté lancé un cri du cœur au grand public.

Ça fait quatre jours que je ne dors pas... Mon fils me manque, avait-elle déclaré le 16 mars 2018.

À la suite de ce cri du cœur, c'est toute une communauté qui s'était mobilisée, non seulement dans le quartier Ahuntsic, mais de partout à Montréal. Des soirées de recherches entre bénévoles avaient été organisées. Le public s'était interpellé par cette disparition.

Des citoyens marchent avec une lumière à la main.

Une veillée organisée pour Ariel Jeffrey Kouakou le 16 mars 2018. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Bien que des caméras de surveillance de résidences et de commerces permettent de savoir qu'Ariel Jeffrey Kouakou est entré dans le parc des Bateliers, il n'a jamais été revu en sortir. Le SPVM privilégie toujours la thèse de la noyade accidentelle pour expliquer sa disparition.

Le niveau de la rivière des Prairies était élevé, le courant très fort et surtout, le couvert de glace était fragile.

De son côté, la famille de l'enfant a toujours cru qu'il avait été enlevé, le corps de l'enfant n'ayant jamais été retrouvé pour confirmer la thèse de la noyade.

« Ariel, où es-tu? », peut-on lire sur la pancarte.

Deux pancartes comme avaient été installées à l'époque dans l'espoir de retrouver le garçon. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Stephen J, Rukavina

Quand on n'a pas de réponse définitive, pour un parent... C'est impossible de perdre espoir, a conclu Mme Aubut du Réseau Enfants-Retour.

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