Le cinéaste manitobain Matthew Rankin présentera son second long métrage, intitulé Une langue universelle, au Festival de Cannes. L'œuvre cinématographique sera présentée dans le volet hors compétition La Quinzaine des cinéastes.
M. Rankin explique qu’il s’agit d’une « section parallèle à la compétition officielle, qui est très indépendante » et qu'elle « reflète bien l'esprit du film ».
« Ça donne une visibilité au film, ça met en valeur le travail de tout le monde et ça, c’est le fun. »
Matthew Rankin a détaillé le synopsis du film, qui fera voyager les spectateurs mentalement entre le Manitoba, le Québec et l’Iran.
« Il y a d'abord deux sœurs qui trouvent une quantité d'argent dans la glace sur les trottoirs de Winnipeg, et elles essaient de l'extraire », dit-il.
« En parallèle, il y a un guide touristique qui guide un groupe à travers toutes sortes de monuments historiques et sites d'intérêt à Winnipeg. »
« Moi, je joue mon propre personnage. Il est à propos de mon retour à Winnipeg pendant une année que j'ai passée à Ottawa », précise M. Rankin.
D’ailleurs, l’histoire d'Une langue universelle met en valeur la capitale manitobaine. « C’est un film très winnipégois », ajoute le réalisateur.
« Winnipeg, c’est là où a commencé l’univers pour moi. »
Matthew Rankin est revenu sur son attachement à la culture iranienne, ce qui explique selon lui les allusions à celle-ci dans le film. Il a d’ailleurs collaboré avec la communauté iranienne au Manitoba lors du tournage.