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Quand un implant mammaire se brise

Deux mains tiennent un implant mammaire au gel de silicone texturé.
Depuis la fin des années 1980, les implants mammaires au gel de silicone démontrent de la dangerosité pour la santé des femmes. PHOTO : Radio-Canada
Publié le 7 septembre 2020

Plus tôt cet été, une femme de l'Abitibi-Témiscamingue, Mélanie Labranche, a voulu sensibiliser la population aux risques que peuvent poser les implants mammaires. Ayant vécu elle-même de nombreux problèmes de santé depuis qu'elle s'est fait poser des implants, elle a subi une opération pour les retirer. Elle nous a parlé de son expérience, qui s'est révélée un peu plus compliquée que prévu.

Mélanie Labranche rapporte que son opération s’est en général bien déroulée, mais que les médecins ont constaté que son implant mammaire droit s’était rupturé, laissant ainsi le silicone se propager dans son corps.

C’est sûr que ça a engendré beaucoup de stress, raconte Mélanie Labranche, précisant que ni elle ni l’équipe médicale ne le savaient. En effet, elle ne montrait pas les symptômes habituels à la suite d’une rupture d’implant. Elle souhaite partager son histoire pour éviter que d’autres personnes vivent la même situation.

Dans notre société, beaucoup de femmes ont recours à cette chirurgie-là, mais elles ne connaissent pas les conséquences. Quand on connait un peu les connaissances, on peut savoir à quoi s’attendre. Plus j’en parle, plus je reçois des témoignages de femmes qui ont beaucoup de symptômes incommodants. Elles ont de nouvelles intolérances alimentaires, des douleurs chroniques, de la fatigue et elles se rendent comptent que ce sont peut-être leurs implants.

Elle ajoute qu’elle reçoit aussi beaucoup de messages de remerciement. Si elle pouvait revenir en arrière, elle prendrait des mesures différentes pour résoudre certains soucis à propos de son image corporelle plutôt que d’avoir recours à la chirurgie.

C’est sûr que la Mélanie de 19 ans était quand même assez perdue. C’est sûr que je me dis des fois que d’avoir eu recours à un psychologue pour régler certains problèmes que j’avais par rapport à mon apparence, ça aurait été plus bénéfique, estime Mélanie Labranche.

Elle encourage aussi les gens à faire des recherches avant d’avoir recours à la chirurgie. Pour les prochains mois, elle devra continuer à demeurer vigilante puisque le silicone est entré en contact avec sa circulation sanguine.

Pour écouter l'entrevue complète, cliquez sur l'audiofil.

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