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Censée porter chance aux Jets, une chorale ukrainienne chante pour la 15e fois à un match

La chorale Hoosli chante dans l'aréna Canada Life

La chorale a commencé à chanter l'hymne national pendant des matchs en 2017. Lors des apparitions de Hoosli, les Jets ont maintenu une série de dix victoires et cinq défaites. Depuis, le public attribue à ces chanteurs un certain aspect de porte-bonheur.

Photo : Fournie par Hoosli / Winnipeg Jets

La chorale masculine ukrainienne Hoosli a chanté l'hymne national lors du deuxième match des séries éliminatoires, mardi soir. C'est la 15e fois qu'elle chante à un match à domicile des Jets de Winnipeg.

La chorale a commencé à chanter l'hymne national pendant des matchs en 2017.

Au cours des apparitions de Hoosli, les Jets ont maintenu une série de dix victoires et cinq défaites. Depuis, certains partisans croient que ces chanteurs sont un porte-bonheur pour l'équipe de hockey.

Nous avons entendu des rumeurs à ce sujet, raconte Alexander Hryndzio, qui chante dans l'ensemble Hoosli depuis ses 18 ans.

Nous avons donc été un peu liés à cet aspect de porte-bonheur avec les Jets de Winnipeg, explique-t-il.

Mark Shawarsky, qui chante dans le registre de ténor, dit que de nombreuses personnes lui ont parlé de cette superstition.

Il y a toujours du monde qui parle de cela, ma famille et mes amis aussi et mes collègues aussi, dit-il.

Le ténor Christopher Sklepowich estime qu'il s'agit d'une superstition qui s'appuie sur l'aspect ludique des rituels sportifs.

Même si nous aimons penser que nous y sommes pour quelque chose, ce n'est probablement qu'une coïncidence. Cela dit, le sport professionnel, et même le sport à tous les niveaux, est plein de superstitions, explique-t-il.

Il soutient que souvent, les athlètes s'attachent à une espèce de rituel, où ils font toujours la même chose de la même manière parce que cela leur porte chance.

Un bruit presque aveuglant

Lors du match des séries éliminatoires de mardi, près de 15 000 personnes étaient présentes dans l'aréna du Centre Canada Life.

Christopher Sklepowich explique que c'est très spécial de savoir que l'ensemble Hoosli peut offrir sa musique avec un si grand public.

Le fait d'être choisis pour chanter l'hymne des Jets de Winnipeg sur une scène aussi grandiose est une très, très grande fierté pour nous, dit-il.

Avant de s'aventurer dans l’aréna, Christopher a expliqué aux hommes qu'ils devaient se préparer au bruit des spectateurs, surtout pendant les cris des mots True North.

Lors du match des séries éliminatoires de dimanche, le bruit de la foule a dépassé les 110 décibels.

Il y a toujours un sentiment surréaliste chaque fois que nous entrons sur la glace ou que nous entrons dans l'arène pour les hymnes, dit pour sa part Alexander Hryndzio.

On est entouré d'une forte vague d'énergie quand le public est là, soutient-il.

Selon Mark Shawarsky, le bruit des spectateurs rend difficile l'écoute des directives du chef d’orchestre.

Mark Shawarsky.

Selon Mark Shawarsky, le bruit des spectateurs rend difficile l'écoute des directives du chef d’orchestre.

Photo : Radio-Canada / Natalia Weichsel

C'est presque aveuglant.

Une citation de Mark Shawarsky, membre de la chorale Hoosli

Les gars vont se souvenir de cette expérience toute leur vie. C'est quelque chose que je ne peux pas même mettre en mots, raconte-t-il.

L'occasion de faire partager la culture ukrainienne

La chorale Hoosli a été formée en 1969 par d’anciens étudiants du Collège St Vladimir, un ancien séminaire catholique ukrainien à Roblin, au Manitoba.

Pour Mark Shawarsky, chanter avec le groupe lui permet de rester en contact avec ses racines ukrainiennes.

Tous les gars dans le groupe chantent parce que c'est une chose avec laquelle on est né. Cela appartient à la culture ukrainienne, dit-il.

Mark Shawarsky ajoute que le chant est aussi un moyen de faire partager l'héritage ukrainien au grand public et d'entrer en contact avec la diaspora ukrainienne dans les Prairies.

Le fait de voir des Ukrainiens canadiens non seulement chanter des liturgies ou la musique sacrée en ukrainien, c’est important. Le public nous voit dans l'aréna pour les Jets de Winnipeg en train de chanter pour la Ligue nationale de hockey, explique-t-il.

Pour Alexander Hryndzio, il est important de s'engager au sein de sa communauté ukrainienne.

Alexander Hryndzio.

Alexander Hryndzio qui chante avec Hoosli depuis ses 18 ans.

Photo : Radio-Canada / Natalia Weichsel

J'éprouve une passion et une sensation très fortes chaque fois que je participe à un activité dans la communauté ukrainienne et j'ai donc toujours eu pour objectif de rejoindre la chorale, dit-il.

Il trouve que le fait de chanter dans une chorale masculine contribue à maintenir des traditions culturelles uniques.

Un chœur d'hommes ukrainien apporte un son tout à fait unique. C'est un son très sombre, mais sain que l'on ne trouve pas dans beaucoup de chorales occidentales, soutient-il.

Nous devons vraiment perpétuer ces traditions et apporter ce son unique pour montrer au monde ce qu'est l'Ukraine, qui sont les Ukrainiens, ce que nous pouvons faire et à quoi nous ressemblons pour garder ces traditions vivantes, conclut Alexander Hryndzio.

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