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Un père dénonce la distribution de collations ultratransformées dans les écoles

Gros plan sur un jeune garçon s'apprêtant à manger un muffin au chocolat.
Daniel Vézina a alerté en 2023 la protectrice régionale de l'élève que 80% des collations données dans les écoles du Centre de service scolaire de Montréal étaient ultratransformées.PHOTO : Getty Images / KatarzynaBialasiewicz
Publié le 6 mai 2024

Pas assez de fruits et légumes, des aliments ultratransformées : un nouveau rapport sur des collations gratuites dans les écoles montréalaises et nocives pour la santé des enfants confirme les doutes d'un père de famille. Daniel Vézina avait soulevé le problème pour la première fois en 2023. « J'étais ému aux larmes pour les 20 000 enfants des écoles primaires de Montréal. »

Il raconte que ce combat lui tient à cœur en raison des conséquences sur la santé des enfants. Les élèves se retrouvent avec des caries dentaires, du diabète infantile et de l'obésité juvénile, en plus d'avoir des difficultés de concentration en classe.

« C’est surtout sur le degré de transformation [des aliments] sur lequel il faut mettre l’accent. »

— Une citation de  Daniel Vézina, comptable et père de famille

Selon lui, il est facile de reconnaître les aliments ultratransformés, car les ingrédients qui les composent ont des noms inconnus du grand public et imprononçables pour la plupart des gens.

Il demande maintenant au Centre de services scolaire de Montréal (CSSM) d’appliquer les recommandations de la protectrice régionale de l’élève, dont l’élimination totale de ces produits.

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