Pour la Journée mondiale de la liberté de presse, Rami Abu Jamous témoigne de l'horreur vécue au quotidien par les journalistes dans la bande de Gaza. Le territoire palestinien figure dans le bas du classement mondial de Reporters sans frontières. « On est visés à n'importe quel moment, on peut [mourir] à n'importe quel moment. »
Le journaliste dit avoir perdu beaucoup d'amis depuis l’intensification des bombardements dans la bande de Gaza. Pourquoi continuer le journalisme?
« Notre travail, ce n’est pas la lune de miel, c’est de faire sortir la voix de Gaza, de la Palestine. »
Il parle aussi des répercussions des campements actuels aux États-Unis et au Canada, qui exercent une pression sur les grands dirigeants pour arriver à un cessez-le-feu.