Des organismes de la francophonie manitobaine recherchent une personne pour leur direction générale. L'ancien président du comité de refonte de la Société de la francophonie manitobaine en 2017, Raymond Lafond, rappelle le profil recherché à ce poste : « Il faut être engagé dans la francophonie. Il faut connaître la communauté pour répondre justement à ses besoins, et ça, c'est primordial. »
M. Lafond indique qu'après neuf ans et demi à un poste de direction générale, une personne a déjà donné le maximum de son rendement « ou atteint un certain plateau ». À ce moment-là, l'entreprise ne progresse plus comme elle le faisait par le passé
, poursuit-il.
Dans certains organismes de la francophonie manitobaine, la direction générale n'a pas changé depuis trente ans, une tendance qui se renverse, selon M. Lafond.
« Les gens veulent du changement, donc les exigences sont énormes. Être en place pour 15 à 30 ans, si c'était en partie très commun dans le passé, je pense que ça ne le sera plus dans le futur. »
Raymond Lafond, qui est aussi comptable agréé à la retraite, soutient qu'un poste à la direction générale représente de grands défis, ce qui pousse certains organismes à avoir recours aux professionnels du recrutement pour trouver un nouveau dirigeant.