Les francophones se donnent rendez-vous aux Jeux régionaux de la Nouvelle-Écosse
Quelque 750 jeunes répartis entre 11 délégations y participent.
Les Jeux régionaux de la Nouvelle-Écosse, le 18 mai 2024 au Harbour East All Weather Field, à Dartmouth.
Photo : Radio-Canada / Kheira Morellon
Les équipes étaient motivées samedi matin pour la deuxième des quatre journées des Jeux régionaux de la Nouvelle-Écosse.
Chaque équipe gagnante dans sa catégorie représentera la Nouvelle-Écosse lors de la Finale des Jeux de l’Acadie, en juin, à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick.
Pour cette 39e édition des Jeux régionaux, les jeunes Acadiens des quatre coins de la province sont réunis à Dartmouth, dans la Municipalité régionale d’Halifax.
Kenneth Aucoin, samedi à Dartmouth.
Photo : Radio-Canada / Kheira Morellon
Bien que le sport s'exerce en priorité, faire rayonner la langue française reste un des objectifs des Jeux.
Les Jeux de l’Acadie, c’est pas du sport, c’est pas des compétitions d’impro. C’est de la culture acadienne francophone à travers de ces activités-là
, déclare Kenneth Aucoin, président du comité provincial des Jeux de l'Acadie, région Nouvelle-Écosse.
Cette année, environ 750 personnes réparties dans 11 délégations ont fait le déplacement pour participer aux activités du week-end.
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Pour beaucoup de jeunes, il est parfois difficile d’imaginer qu'on parle français dans d’autres régions de la Nouvelle-Écosse.
Il y en avait beaucoup, beaucoup. J’étais surpris
, dit Sébastien d’Entremont, de la délégation de Par-en-Bas.
Beaucoup de personnes anglophones n’ont pas cette chance de jouer et de représenter d'où est-ce qu’elles viennent, alors c’est vraiment cool
, dit Eva Mu, membre de l'équipe de soccer de la région d'Halifax.
Eva Mu, joueuse de l'équipe de soccer de la région d'Halifax.
Photo : Radio-Canada / Kheira Morellon
Ce partage de la langue française est d'ailleurs ce qui motive les organisateurs.
Ce que les Jeux m’ont donné, les amitiés qu’ils m’ont données, je veux faire sûr que les autres jeunes peuvent faire la même chose. Faire des amis
, dit Kenneth Aucoin.
Tu viens de Chéticamp, tu peux te faire des amis de Clare. Tu viens de Par-en-Bas, tu peux te faire des amis de Pomquet. Puis c’est des amis que moi, depuis grade 6, j’ai encore ces amis-là, puis je les vois cette fin de semaine
, confie-t-il.
D’après le reportage de Kheira Morellon