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Geneviève Guilbault veut régler les déficits en transport en commun 2025 d’ici l’été

Genevieve Guilbault.

La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy-Roussel

Au terme d’une rencontre lundi midi entre la ministre des Transports et de la Mobilité durable et les maires des grandes villes du Québec, les élus ont convenu de régler le dossier des déficits des sociétés de transport en commun pour 2025 d’ici l’été.

Selon les informations d’abord publiées dans La Presse et confirmées par Radio-Canada, la ministre offre d’éponger 70 % du déficit conjoncturel des sociétés de transport du Grand Montréal, soit une facture d’environ 200 millions de dollars. Rien n’a filtré jusqu’à présent sur ce qui sera offert aux plus petites villes, dont Québec.

En matinée, le maire de Québec n’a pas voulu donner le détail de ce qu’il attendait du gouvernement en matière de financement. Selon lui, le Réseau de transport de la capitale (RTC) n’a pratiquement plus de déficit conjoncturel alors que les autobus ont retrouvé 95 % de leur achalandage prépandémique.

On va laisser le soin à la ministre de nous présenter ce qu'elle veut nous présenter, sa vision… On va commenter, on va amener nos réflexions et demain [mardi], je pourrai vous en dire plus.

Bruno Marchand soutient que ses relations avec la ministre des Transports demeurent cordiales, malgré ses récentes critiques sur la place publique, quand il a déclaré que Geneviève Guilbault n’avait « aucune vision » pour la mobilité durable.

Bruno Marchand, maire de Québec

Bruno Marchand, maire de Québec

Photo : Radio-Canada

Ce que j'ai dit, je le pense, je n'ai pas changé d'avis. Mais c'est pas parce qu'on n'a pas la même vision [...] qu'on n’est pas capable d'être dans la même pièce. C'est pas ça l'enjeu.

Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

Financement stable à long terme

Le maire Marchand insiste surtout pour que les problèmes de financement du RTC soient réglés sur le long terme. On veut proposer une vision pour la ville et l'agglomération qui va servir tout le monde. On ne veut pas juste boucler les budgets, on veut avoir une vision d'avenir.

Dans une déclaration écrite envoyée après sa rencontre avec les maires, Geneviève Guilbault affirme avoir l’intention d’assurer de la prévisibilité aux sociétés de transport en commun en statuant cet automne sur les montants des prochaines années.

Avant d’aller de l’avant, la ministre veut attendre de recevoir les résultats des audits de performance attendus en septembre.

Pas de gras, pas de bacon

En point de presse avant la rencontre, le maire a par ailleurs pris la défense du RTC, critiqué par l’opposition à l’hôtel de ville pour un service traiteur à 33 000 dollars offert aux 1800 employés à l’occasion d’une activité de reconnaissance.

À 18 dollars par tête de pipe, qu'on vienne me blâmer s'il le faut, je défends cette dépense-là. […] C'est pas du gras et c'est pas du bacon. Le chef de l'opposition, il erre complètement là-dessus, s’est défendu le maire de Québec.

Bruno Marchand a toujours soutenu que le RTC était bien géré. La semaine dernière, il a prévenu que le gouvernement ne devait pas s’attendre à un miracle qui permettrait de trouver des dizaines de millions de dollars en économie du côté des frais d’administration.

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