La crise des médias ne semble pas freiner la relève au Cégep de Jonquière
Une partie des studios de radio de l'École supérieure en Arts et technologie des médias du Cégep de Jonquière.
Photo : Radio-Canada / Steeven Tremblay
La crise qui frappe les médias et la télévision québécoise ne semble pas décourager la relève. C’est du moins le cas au Cégep de Jonquière.
Le nombre de demandes d’admission aux programmes de l’École supérieure en art et technologie des médias connaît une légère baisse cette année, mais les chiffres demeurent dans la moyenne des vingt dernières années.
En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, le directeur adjoint aux études Jaky Fortin s’est montré très satisfait de cet engouement renouvelé.
C’est un travail constant sur la promotion et le recrutement avec l’équipe des communications et les enseignants.
La légère baisse du nombre de demandes d’admission n’est pas significative, selon lui. Est-ce que la crise des médias peut jouer un rôle cette année? Probablement. Mais dans le fond, on ne le sait pas vraiment
, indique Jaky Fortin.
Les programmes liés à la télévision et au cinéma accueillent 170 étudiants, et ceux bâtis autour des communications dans les médias, 145. C’est plus qu’il y a 20 ans.
Il y avait beaucoup de demandes pour les stages, alors on s’est dit qu’on allait en prendre plus
, explique le directeur adjoint.
Jaky Fortin est directeur adjoint aux études à l'École supérieure d'art et technologie des médias.
Photo : Radio-Canada / Mélyssa Gagnon
Autrefois, le programme d’Art et technologie des médias était contingenté, c’est-à-dire qu’il recevait beaucoup plus de demandes d’admission que le nombre d’inscriptions possible. La situation a changé au fil des ans, si bien que la majorité des jeunes qui démontrent leur intérêt peuvent désormais être admis.
Il faut aussi noter la hausse du nombre d’étudiants internationaux : ils comptent maintenant pour environ 10 % des inscrits à l’École supérieure en art et technologie des médias.