•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Après le Centre Bell, Montréal se tourne vers l’avenir

Des hockeyeuses célèbrent un but.

Laura Stacey (no 7)

Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi

Les joueuses de Montréal étaient sur un nuage après le match de samedi au Centre Bell. Une fois la poussière retombée, c’est avec de grandes ambitions qu’elles se concentrent sur la conclusion de la saison.

Montréal disputera son dernier match de saison à l'Auditorium de Verdun, mercredi, contre New York.

Avec une victoire en temps réglementaire, l'équipe de Kori Cheverie serait qualifiée pour les séries de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). Même scénario si Ottawa sort gagnante du duel l'opposant à Boston, mercredi. Il y a d’autres scénarios possibles, mais on vous épargnera ici la leçon de statistiques.

En créant la LPHF, les dirigeants espéraient instaurer de grandes rivalités dès la première année. C’est mission accomplie jusqu’ici. Il est difficile de prédire qui gagnera chacun des matchs.

En plus de la qualification pour les éliminatoires, Montréal lorgne le premier rang. En finissant au sommet, l'équipe pourrait choisir si elle préfère affronter la formation détenant la troisième ou la quatrième position au premier tour. Un choix qui pourrait avoir une incidence sur la suite des choses.

Tu veux toujours finir 1er, être la meilleure équipe. Évidemment, nous avons eu des fins de matchs difficiles contre Toronto, et c'est l'équipe qui se retrouve en tête du classement en ce moment. Nous y allons étape par étape. Nous voulons battre New York, ensuite nous passerons à l’étape suivante.

Une citation de Laura Stacey, attaquante de l'équipe de Montréal

Certains pourraient voir le match de mercredi comme un piège. Avec 20 points, New York est pratiquement éliminée et se trouve au 6e et dernier rang de la ligue. Pourtant, plusieurs voyaient cette équipe comme une future puissance avant le début de la saison. Et pour cause.

Avec des joueuses comme Jaime Bourbonnais, Ella Shelton et Micah Zandee-Hart en défense, ainsi qu'Alex Carpenter et Abby Roque en attaque, cette équipe semblait partie pour la gloire. La chimie n'a pas opéré. Les victoires en temps réglementaire ont été rares et, dans une saison aussi courte, cela a été impardonnable.

Le marché new-yorkais est aussi celui qui fonctionne le moins. Les foules ne sont pas nombreuses et la franchise semble avoir du mal à bâtir une réelle base de partisans.

À l'opposé, Montréal vit une véritable histoire d'amour avec les amateurs. De l'avis des joueuses, l'engouement donne cette énergie supplémentaire qui leur permet d'aller chercher des buts importants et, parfois, des victoires in extremis.

Je n’ai pas de réponse statistique, mais ça fait la différence, a reconnu la directrice générale Danièle Sauvageau.

Lors de son premier match en trois semaines, jeudi dernier, Montréal a marqué deux buts en avantage numérique. Un aspect du jeu qui laissait à désirer a soudainement débloqué après le Championnat du monde.

Au Centre Bell, samedi, les résultats n'ont peut-être pas été aussi probants, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé. On a pu voir Laura Stacey au point de mise au jeu tenter à de nombreuses reprises de marquer avec un tir à la volée comme elle l'avait fait en fin de troisième période contre le Minnesota.

Au cours de ma carrière, j’ai plus été vue comme une joueuse de désavantage numérique. Ça reste nouveau pour moi et j’ai l'occasion d’apprendre auprès d’excellentes joueuses et de bons entraîneurs. Je pense que notre avantage numérique ne cesse de s’améliorer.

Une citation de Laura Stacey, attaquante de l'équipe de Montréal

À l'approche des séries, une attention particulière a été consacrée à cet aspect du jeu durant l'entraînement de mardi. La renaissance de l'avantage numérique coïncide avec la relance offensive de Kristin O’Neill.

Je pense que notre avantage numérique est très dynamique, a souligné l'entraîneuse Kori Cheverie. Nous en sommes à un point où tout le monde sait ce qu'il à faire et quels sont les rôles des autres.

Kristin O'Neill, sur la ligne de but, fait le travail dont l’équipe a besoin. C’est le type de joueuse qui priorise l’équipe. Elle a un excellent lancer, une excellente vision et une bonne capacité à passer la rondelle. Elle est en quelque sorte un rêve pour un entraîneur parce qu’elle fait ce qu’on lui demande. Tu as parfois besoin de ces piliers sur ton avantage numérique.

Une citation de Kori Cheverie, entraîneuse de l'équipe de Montréal

Les joueuses ont beau clamer qu'elles y vont un match à la fois, on sent bien que l'équipe de Montréal est déjà tournée vers la suite des choses. Il y a d'abord la qualification, ensuite le premier rang. Mais surtout, il y a le premier titre de l'histoire de la LPHF, un objectif que les joueuses ont en tête depuis le début de la saison.

Ou même depuis des années dans le cas de certaines.

Un bandeau annonçant le balado de Radio-Canada Sports : Tellement hockey

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Sports

Analyses, chroniques et bien plus encore! Suivez l’actualité sportive au-delà des résultats.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Sports.