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Simone Leathead, la Québécoise qui représente l’avenir du plongeon de haut vol

Elle sourit.

Simone Leathead, 20 ans, est l'une des athlètes les plus prometteuses en haut vol.

Photo : Radio-Canada

L’ascension de Simone Leathead est fulgurante. Il y a 18 mois à peine, la Québécoise de 20 ans n’avait jamais essayé le plongeon de haut vol. Et voilà qu’aujourd’hui, elle est l’un des talents les plus prometteurs du circuit Red Bull. 

Elle pratiquait depuis de nombreuses années le plongeon, notamment au 3 mètres et à la plateforme de 10 mètres. Si elle n’avait jamais imaginé s'adonner au plongeon de haut vol, son entraîneur Stéphane Lapointe avait immédiatement ciblé son potentiel pour cette discipline.

Il y avait un circuit junior qui était à 12 et 15 mètres. Je lui ai demandé si ça lui tentait de juste essayer de faire une compétition à 12 mètres. Elle a dit oui. Elle a monté une liste de plongeons et elle a gagné la compétition. Elle s’est classée pour les Championnats du monde juniors, qui avaient lieu à Montréal, qui était à 15 mètres. Elle a monté une liste de plongeons à 15 mètres et est devenue championne du monde junior, raconte l’entraîneur.

C’est une décision qui s’est prise progressivement et en même temps, rapidement. Il y a des opportunités qui se sont présentées à moi il y a environ un an et demi. Ma carrière a décollé. Je me suis réveillée un matin et je plongeais du 20 mètres. Honnêtement, c’est pas mal ça qui est arrivé. Ce n’est pas quelque chose que j’avais planifié, avoue la principale intéressée.

Un excellent plongeur ne fera pas nécessairement un excellent athlète de haut vol. Simon Leathead avait quant à elle toutes les habiletés recherchées pour avoir du succès.

Elle a quand même une facilité à tomber sur les pieds, ce qui n’est pas donné à tous les plongeurs. On fait toujours des progressions de plongeons où les plongeurs sont amenés à tomber sur les pieds au départ et elle avait une facilité à le faire. Elle n’a jamais vraiment eu peur non plus, souligne son entraîneur.

Une plongeuse s'élance d'un pont.

Simone Leathead, du Canada, lors d'une étape en Bosnie-Herzégovine.

Photo : Getty Images / Handout

Le sport a grandement évolué au cours des dernières années, et Plongeon Canada appuie maintenant les athlètes de haut vol. Simone Leathead fera partie des têtes d’affiche de la fédération pour de nombreuses années. En espérant que la discipline obtienne sa place aux Jeux olympiques.

Simone est jeune, énergique et forte, mentionne Olivier Morneau-Ricard, responsable du haut vol au Canada et juge en chef sur le circuit Red Bull. Elle travaille sur des plongeons qui vont vraiment révolutionner le sport. Elle a vraiment l'avenir devant elle. C’est une athlète qu’on doit vraiment soutenir.

Lysanne Richard a été la première canadienne à faire du plongeon de haut vol. À l’époque, elle s’entraînait aux côtés de Simone, qui n'était alors qu’une enfant. Elle se réjouit aujourd’hui de voir où sa protégée est rendue.

Je suis vraiment contente pour Simone. Je m’entraînais avec elle à temps plein alors qu’elle était encore plongeuse régulière, au 3 mètres et au 10 mètres. Jamais elle n'aurait cru qu’elle ferait du haut vol. C’est ça qui est beau. Simone, c’est vraiment l’évolution de tout ce sport-là, de ce qui est développé au pays, de tous les moyens qui sont déployés pour que ça se passe.

En l’espace de deux mois l’an dernier, Simone Leathead était prête à plonger de la plateforme de 20 mètres. Trois mois plus tard, elle a participé à une compétition et a terminé au 8e rang, à la surprise de tous.

À 20 ans, elle a déjà sa place comme permanente dans la série mondiale Red Bull. À sa première année, elle aura la chance de compétitionner devant les siens, à Montréal, le 25 août prochain.

C’est quelque chose de vraiment surréel pour moi. Ça ne fait pas longtemps que je suis dans le monde du plongeon de haut vol. Alors, de pouvoir réaliser ça si tôt dans ma carrière, c’est vraiment incroyable, souligne-t-elle, en entrevue à Radio-Canada Sports. Il n’y a pas de mot pour décrire exactement ce qui va se passer à la fin de l’été.

Même si elle souhaite se retrouver fréquemment sur le podium, elle ne veut pas se mettre trop de pression pour sa première année sur le circuit.

Je veux y aller un arrêt à la fois. La saison de Red Bull est quand même assez intense. Je n’ai pas beaucoup d’attentes vu que c’est ma première année comme permanente sur le circuit. C’est à couper le souffle les endroits où on plonge. Alors, j'ai juste à en profiter, y aller un plongeon à la fois, une étape à la fois et me concentrer sur ce que j’ai à faire dans le moment présent.

À la suite de l’incendie survenu au Parc olympique, l’équipe de haut vol canadienne s’envolera pour la Floride à la fin du mois d’avril afin de poursuivre son entraînement. La Série mondiale Red Bull débutera à la fin mai, en Grèce.

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