Les fleurettistes canadiens se qualifient officieusement pour les Jeux de Paris

L’équipe canadienne masculine de fleuret a officieusement assuré sa place aux Jeux de Paris, dimanche, au terme du dernier week-end de qualification en Égypte.

Le quatuor formé par Maximilien Van Haaster, Bogdan Hamilton, Daniel Gu et Blake Broszus s'est classé 11e à la compétition par équipe au Caire. La qualification olympique, seulement attribuée aux deux premiers pays des Amériques au classement mondial, s’est concrétisée lorsque les États-Unis se sont assurés de finir dans les quatre premiers.

Les Canadiens confirmaient ainsi le 2e rang des Amériques devant les Brésiliens, qui ont conclu la dernière Coupe du monde au 18e échelon. Ce n’est toutefois qu’à la parution du prochain classement mondial que la présence des représentants de l’unifolié se confirmera.

Tout s’est bien déroulé aujourd’hui. Ce n’est pas encore officiel. Mais selon tous nos calculs, ça devrait être bon pour la qualification, a déclaré Van Haaster.

Nous n’avons jamais lâché et la qualification, c’est une année complète, a-t-il ajouté. Nous avions bien commencé à la première Coupe du monde et aux Championnats panaméricains. Ensuite, il y a eu une défaite aux Championnats du monde qui aurait pu nous coûter très cher, mais nous avons réussi à bien performer aux autres épreuves par équipe.

Dès les 16es de finale, les astres ont commencé à s’aligner pour les Canadiens. Ils ont eu raison des Qataris 45-26, tandis que les Brésiliens ont été défaits par le même pointage contre les Autrichiens.

Au tour suivant, les Canadiens ont retrouvé les Américains qui l’ont emporté 45-28, ce qui a envoyé les représentants de l’unifolié dans les matchs de classement.

Après le premier tour, a continué Van Haaster, on savait que les Brésiliens ne pourraient pas nous rattraper. Une 11e place, c’est notre meilleur résultat depuis longtemps.

Le Grand Prix de Washington, à la mi-mars, sera déterminant pour la composition du quatuor qui sera envoyé par le Canada à Paris.

Le calendrier a voulu que cette dernière étape de leur processus de qualification olympique soit disputée en Égypte, pays d’origine d’Henri Sassine, celui qui a formé des centaines d’escrimeurs québécois et qui est décédé le 11 février dernier à l’âge de 83 ans.

Ça rend cette qualification encore plus spéciale. C’est particulier de voir que l’équipe s’est qualifiée dans son pays natal, a conclu Van Haaster.