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Les Canadiennes jouent leur va-tout pour se rendre aux JO de Paris

Elle s'apprête à lancer le ballon.

À 26 ans, Axelle Crevier fait partie des vétéranes de l'équipe nationale de water-polo.

Photo : Getty Images / Francois Nel

Radio-Canada

Le tournoi de la dernière chance s’amorce dimanche prochain pour l’équipe féminine canadienne de water-polo : après les mondiaux de Doha, au Qatar, on ne distribuera plus de billets pour les Jeux olympiques de Paris.

Dans cette compétition qui prendra fin le 16 février, les Canadiennes devront terminer dans les deux premières équipes non qualifiées pour pouvoir participer aux JO. Les 8es au monde devront donc trouver un moyen de devancer les Hongroises (4es) et les Italiennes (5es), ces dernières font justement partie de leur groupe.

Le scénario est autrement plus délicat que pour les précédents Jeux, à Tokyo. Elles y avaient accédé en gagnant 19-5 contre les Brésiliennes en demi-finale des Jeux panaméricains de 2019 puisque leurs adversaires en finale, les Américaines, avaient déjà validé leur billet en remportant la Ligue mondiale. Vite fait, bien fait.

Peut-être parce qu’elle se souvient bien de la défaite de 24-4 dans cette finale panaméricaine, la vétérane canadienne Axelle Crevier ose utiliser l’expression porte d’en arrière pour illustrer la qualification pour Tokyo, tout en précisant qu’elle était bel et bien justifiée. Cette fois, cependant, toutes les meilleures équipes du monde se dressent devant ses coéquipières et elle.

En tant qu’athlète, je pense que si tu gagnes ce genre de qualification là, c’est un mérite absolu d’aller aux Jeux olympiques, soutient Crevier. Je ne dis pas qu’on ne méritait pas d’y aller avant. C’est juste que je me trouve dans une position, dans ma carrière, où je trouve que ce genre d’accomplissement va vraiment souligner le travail que je vais avoir fait en amont.

Avant de terminer leur phase de groupe contre les Italiennes, les Canadiennes croiseront les Sud-Africaines et les Britanniques, deux équipes qui devraient normalement leur permettre de connaître une bonne progression avant le troisième match.

Elles avaient d’ailleurs battu les Sud-Africaines 21-6 aux mondiaux de l’an passé, au Japon, mais elles avaient conclu le tournoi en 7e place, derrière les Italiennes (3es) et les Hongroises (6es), leurs principales concurrentes pour un billet olympique. Le Canada ne peut toutefois pas affronter la Hongrie avant le carré d’as, et une fois sortis du groupe D, le Canada et l’Italie ne devraient pas se recroiser avant une potentielle finale.

C’est à nous de faire nos pas à travers ce cheminement-là, souligne l’entraîneur de l’équipe nationale David Paradelo. Nous avons eu des performances contre ces équipes l'année passée en étant moins connectées, en ayant eu moins de répétitions ensemble, en ayant moins d'expérience. On a gagné contre la Grèce en tirs de barrage. On a perdu par un but contre la Hongrie en match officiel, on a aussi gagné contre l’Italie dans un match d’entraînement en Chine.

Les matchs sont très serrés. Le fait que nous ayons passé beaucoup de temps ensemble depuis mai dernier, ça nous a permis de progresser.

Une citation de David Paradelo, entraîneur, équipe féminine canadienne de water-polo

La préparation de l’équipe canadienne l’a récemment menée aux États-Unis et en Australie, où elle a pu disputer des matchs préparatoires contre les équipes nationales de l’endroit.

Les Australiennes, explique Paradelo, forment l’équipe la plus physique du circuit, et un affrontement contre elles nous prépare un peu à tout, ajoute Crevier. L’entraîneur croit justement qu’il a sous ses ordres une des formations les plus polyvalentes du monde.

J’ai une équipe intelligente qui comprend les forces et les faiblesses de l’autre équipe, qui sait comment les affronter, assure-t-il. On est très dynamique. On a beaucoup de transition dans nos jeux. On force l’adversaire à prendre des lancers comme on le veut, puis on joue à notre rythme. […] Et on a une grande équipe en termes de taille globale, ce qui nous permet d’être très physiques.

Si le Canada peut varier la sauce, Paradelo sera cependant intransigeant sur le plan du rythme et du dynamisme. Ralentir le jeu ne servira pas les Canadiennes, soutient-il. C’est le piège à éviter si elles veulent offrir à l’unifolié sa quatrième participation au tournoi olympique féminin.

(Avec les informations d’Olivier Pellerin)

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