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Un premier entraînement officiel pour la nouvelle équipe féminine de Montréal

Elles forment un cercle près de la ligne bleue.

L'équipe de Montréal, dans la LPHF, lors de son premier entraînement officiel au Centre 21.02.

Photo : Gracieuseté : LPHF Montréal / Arianne Bergeron

La fébrilité était palpable samedi après-midi au Centre 21.02 pour le premier entraînement officiel sur glace de l’équipe de Montréal dans la LPHF.

Pour les plus jeunes, c’était un rêve qui devenait réalité à leurs premiers pas comme hockeyeuse professionnelle.

Depuis que nous sommes jeunes, c’est à ça que nous rêvons. Parfois, nous oublions de vivre le moment présent. J’essaie de regarder autour de moi, de me dire que c’est la première ligue professionnelle d’importance, la première pratique à Montréal. C’est vraiment une fierté, a confié Gabrielle David.

Pour les joueuses d’expérience, c’est un mélange d’excitation et de soulagement qu’elles ont ressenti en sautant sur la patinoire. Après tant de sacrifices, elles sont finalement récompensées.

Il y a un mélange d’émotions, a avoué Marie-Philip Poulin. Ce sont tellement d’années d’efforts pour nous toutes. Je vois juste le sourire de tout le monde… Nouvel équipement, les chandails, le personnel d’entraîneurs… C’est vraiment super professionnel comme environnement.

On a l’impression que la capitaine, de nature plutôt timide, est particulièrement à l’aise dans ce nouveau contexte. Souriante et volubile, on la sent soudainement pleinement à l'aise.

C’est juste un rappel d’à quel point j’aime jouer au hockey, à quel point j’aime faire partie d’une équipe. Ça fait tellement longtemps, a-t-elle lancé. Je me sens comme une enfant. On est ici à l’aréna et on a l’impression que c’est la première fois pour tout le monde. J’ai l’impression qu’on peut construire quelque chose de vraiment spécial.

Si certains membres de l’équipe montréalaise se connaissent bien puisqu'elles jouent ensemble dans l’équipe nationale, d’autres se côtoient pour la première fois. L’entraîneuse-chef Kori Cheverie a été impressionnée par ce qu’elle a vu au début du camp.

Pour un premier entraînement, tout cliquait. La rondelle bougeait bien. J’étais agréablement surprise de voir à quel point elles étaient compétitives. En étant sur la patinoire pour ces exercices que nous faisions dans une surface restreinte, j’ai pu voir comment elles prenaient ça au sérieux, a indiqué Cheverie.

C’est vraiment agréable. Beaucoup de rapidité. Les entraîneurs et Danièle ont mis beaucoup d’emphase sur l’offensive et je pense qu’on l’a vu aujourd'hui. Il y a du cœur, c’est compétitif, a ajouté Poulin.

Il était primordial pour Kori Cheverie de ne pas mettre trop de pression sur les joueuses pour cette première journée. De toute façon, comment faire un plan pour un entraînement, alors que toutes les joueuses sont nouvelles dans cet environnement?

Notre objectif était que les filles puissent toucher à la rondelle, a-t-elle souligné. Nous savions qu’il y aurait de la nervosité. Nous leur avons dit que c’était correct de ne pas aller à 150 milles à l’heure. L’une des choses importantes est de nous assurer que nous avons du plaisir et ultimement, ça va leur permettre de jouer du meilleur hockey par la suite.

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Les joueuses de l’équipe montréalaise ont particulièrement bien réussi lors des tests physiques effectués vendredi. Si Kristin O’Neill a été la meilleure pour la capacité cardiovasculaire, toutes ont obtenu de bons résultats.

C’est de la musique à mes oreilles, a lancé l’entraîneuse-chef. J’étais vraiment impressionnée et contente que nous ayons un groupe aussi en forme.

Même s’il y a plusieurs nouveaux visages à Montréal, même si le français, l’anglais et le tchèque se côtoient dans le vestiaire, une chimie semble être en train de s’installer tranquillement. L’équipe avait justement prévu se rendre dans un restaurant montréalais, samedi, afin de passer une soirée ensemble.

Nous allons à l’aréna tous les jours. Nous partageons tellement de choses que je ne pense pas que ce sera long avant d’avoir une chimie, a dit O’Neill.

Même si le tout n’a pas été encore officiellement confirmé par la Ligue, nous avons pu voir Noémie Marin, Éric Houde et Olivier Michaud aux côtés de Kori Cheverie sur la patinoire, samedi après-midi. Alexandre Tremblay était absent, mais sera l’autre entraîneur adjoint de l’équipe.

Ça a cliqué automatiquement entre eux et moi, alors j’ai su que c’était les bons candidats, a mentionné Kori Cheverie.

Par ailleurs, Ann-Renée Desbiens, Erin Ambrose et Laura Stacey n’ont pas participé à l’entraînement. L’organisation n’a pas donné de détails quant à l’état de santé des trois joueuses, mais il ne s’agirait pas de blessures importantes. La Suédoise Lina Ljungblom n’est toujours pas à Montréal en raison d’une histoire de visa.

Les joueuses bénéficient d’une journée de congé dimanche, avant de reprendre l’entraînement en début de semaine.

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