L'uranium à l'ordre du jour
La mine de McCarthur River, en Saskatchewan
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Plus de 500 délégués d'une vingtaine de pays participent, à compter de lundi, à la troisième Conférence internationale sur l'uranium, organisée par l'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole.
La troisième Conférence internationale sur l'uranium prend son envol lundi à Saskatoon. Plus de 500 délégués d'une vingtaine de pays participent à l'événement organisé par l'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole.
Le coprésident du comité organisateur de l'événement, John Rowson, explique que l'industrie se réunit tous les 10 ans pour partager son expertise.
Rappelons que le Canada est le deuxième producteur mondial d'uranium. Trois mines sont présentement en activité au pays et elles se trouvent toutes dans le nord de la Saskatchewan. Ce n'est donc pas un hasard si l'événement se tient à Saskatoon.
Le gouvernement saskatchewanais salue la tenue de la conférence, puisqu'il souhaite développer davantage l'industrie uranifère dans la province. Le ministre responsable du Partenariat sur l'uranium, Rob Norris, dit que la province est bien positionnée pour jouer un rôle de chef de file dans le domaine de l'uranium.
De leur côté, les environnementalistes, comme Jim Harding, perçoivent plutôt la conférence comme un exercice d'autopromotion de l'industrie de l'uranium. M. Harding croit que l'industrie cherche à se montrer sous un jour favorable, alors qu'elle veut prendre de l'expansion en Saskatchewan.
Selon lui, il s'agit d'une grave erreur, car l'extraction d'uranium cause de nombreux dangers à l'environnement et à la santé des communautés qui vivent près des mines.
