Françoise Gauthier écarte la nationalisation
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La ministre responsable de la région refuse d'envisager la nationalisation de la centrale d'Elkem Métal pour résoudre le problème du bas niveau du lac, d'autant plus qu'elle croit à l'imminence d'une solution négociée.
Françoise Gauthier refuse d'envisager la nationalisation de la centrale électrique d'Elkem Métal pour résoudre le problème du niveau du lac Kénogami.
La députée de Jonquière et ministre responsable de la région juge que la proposition de l'association de protection du lac envoie un bien mauvais signal aux entrepreneurs et aux travailleurs. « Quel signal envoie-t-on aux entreprises? Que quand on n'est pas capables de régler, on va nationaliser? Est-ce qu'on va nationaliser Alcan? », lance-t-elle.
L'Association de protection du lac Kénogami avait fait cette proposition afin que l'intérêt des villégiateurs passe avant celui d'Elkem Métal, qui utilise l'eau du lac pour produire l'énergie nécessaire à la production de ferrosilicium. Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, avait également proposé que la Ville prenne en charge la gestion de la centrale. L'usine d'Elkem Métal est alimentée par une centrale de 37 mégawatts installée sur la rivière Chicoutimi, l'un des deux effluents du lac.
Françoise Gauthier rappelle que les négociations en cours avec Elkem pour le renouvellement des droits hydriques vont bon train. Elle affirme aussi que les riverains ont eu un représentant pour faire valoir leur point de vue, et que tout ça est sur le point d'aboutir à un règlement. « C'est une ressource que l'on doit partager avec les entreprises et les riverains du lac Kénogami », dit-elle.