Le candidat libéral reconnaît l'avance conservatrice
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Bien qu'il demeure dans la course, Gilles Savard se dit convaincu que Jean-Pierre Blackburn sera élu, lundi prochain.
Jean-Pierre Blackburn n'aurait jamais pu en espérer tant. Son adversaire libéral, Gilles Savard, plie l'échine et se dit convaincu que M. Blackburn sera élu député de cette circonscription, lundi prochain.
Faisant le bilan de sa campagne, Gilles Savard en a profité pour féliciter les gens d'affaires d'Alma, qui ont laissé tomber le Bloc québécois pour appuyer Jean-Pierre Blackburn.
Le candidat libéral, à qui les sondages n'accordent que 5 % des votes, loin derrière les bloquistes et les conservateurs, recommande tout de même à ses partisans de voter libéral.
Il ajoute toutefois que Jean-Pierre Blackburn lui a promis de défendre ses dossiers à la Chambre des communes.
Quant à la défection de son principal organisateur, Gilles Savard dit comprendre Jean-Guy Boily d'appuyer Jean-Pierre Blackburn, pour des raisons stratégiques.
Pour motiver sa décision, Jean-Guy Boily a déclaré que la région ne doit pas rater la chance d'avoir un ministre à Ottawa.
À plusieurs reprises au cours de la campagne électorale, le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, a cité le nom de Jean-Pierre Blackburn pour faire partie d'un éventuel cabinet conservateur.
En fin de journée, M. Savard a senti le besoin de préciser sa pensée. Il a soutenu que les journalistes avaient mal interprété ses propos, qu'il ne concédait pas la victoire, mais que, « par hypothèse, Jean-Pierre Blackburn peut gagner l'élection ».