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Écoutez Michel-Denis Potvin
« Ce qui m'a frappé personnellement c'est de voir la vigueur avec laquelle ces jeunes là de 8-9 ans se plaquaient. Cela m'a marqué assez sérieusement. Cela m'a touché personnellement cette force-là et cet empressement-là que ces jeunes avaient à se rudoyer. »
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Dans le monde du hockey mineur au Canada, le retour de la mise en échec en bas âge a suscité la controverse cette année. A l'automne 2002, les fédérations locales de hockey ont eu le droit d'introduire le plaquage dès l'âge de 9 ans. Dans la région d'Ottawa, ça frappe aussi en bas âge. En fait, c'est le cas un peu partout en Ontario,là où les fédérations locales l'autorisent parce que l'Association canadienne de hockey a levé l'interdit de mise en échec qui était en vigueur chez les jeunes depuis 20 ans. Mais si on a ramené la mise en échec en bas âge en Ontario c'était sur la foi d'une étude s chez 9 -10 ans qui a conclu que le plaquage n'augmentait pas de façon significative le nombre de blessures. Les résultats de cette étude ont été remis en question. Et finalement la limite a été placée à 11 ans. Au Québec elle est de 13 ans. Permettre ou non la mise en échec demeure un sujet émotif chez les dirigeants du hockey,les parents et les joueurs. On retrouve des pour et les contre dans chaque patinoire du pays.
Les mises en échec au hockey mineur (1)
Les mises en échec au hockey mineur (2)

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 À consulter |
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Violence au hockey mineur (Michel-Denis Potvin) |
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